Ian Mahinmi ouvre la porte à un retour en équipe de France

- - AFP
Malgré son statut de joueur NBA confirmé, Ian Mahinmi ne compte que 23 sélections avec les Bleus, à 30 ans. Jamais considéré comme un joueur majeur de l’équipe de France, le pivot déclarait même début avril que "le wagon était passé". Invité de l’émission buzzer sur SFR Sport mercredi dernier, le sélectionneur Vincent Collet avait affirmé qu'il comptait toujours sur lui. Invité de Basket Time ce lundi sur RMC, Ian Mahinmi s’est expliqué à nouveau. Avec un message clair, le manque de dialogue du staff de l’équipe de France, point déjà soulevé par Evan Fournier.
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"Avec moi, il y a toujours eu un gros problème de communication, a confié Mahinmi. Ce n’est pas forcement anodin. Ça fait un bout de temps que je suis dans le circuit. Ce que je fais maintenant, c’est ce que j’ai fait toute ma carrière. Il faut arrêter de se cacher. Il y a des décisions qui ont été prises, qui n’ont pas été forcément assumées. Je suis quelqu’un de très direct. Normalement, le dialogue doit passer assez facilement avec moi. Pour je ne sais quelle raison, ça n’a pas l’air de passer entre Vincent (Collet) et moi, ou entre Vincent et la fédé, ou entre la fédé et moi. J’ai un numéro de téléphone qui est le même depuis des années. Mon agent, c’est le même. Je ne suis pas injoignable. Jusqu’à présent, on n’a jamais vraiment eu de discussion. Quand je dis que le wagon est passé, c’est que j’ai l’intime conviction que c’est le cas. S’il n’était pas passé, pourquoi depuis toutes ces années, je n’ai pas de contact ? Je ne suis pas injoignable ! C’est ça mon message."
"Si l’opportunité se représente, je suis ouvert à une discussion"
"Je viens d’avoir 30 ans. Mon meilleur basket est encore à venir. Je ne prends pas ma retraite en équipe de France, a affirmé Mahinmi. Mais avant quoi que ce soit, il faut que les choses soient mises au clair. Je suis un grand garçon. On peut s’expliquer sans s’énerver. Je n’ai vraiment aucun contact ni aucune indication. Il y aura toujours des bons jeunes qui arriveront en équipe de France. Avec les Bleus, on s’est raté pendant huit, neuf, dix ans. Si l’opportunité se représente, je suis ouvert à une discussion. Mais qu’on ait une discussion de bonhomme. Les yeux dans les yeux."
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