RMC Sport

Basket: Tony Parker ne sait pas si Wembanyama "a vraiment progressé" cette saison

placeholder video
Tony Parker, président de Victor Wembanyama à l’ASVEL la saison dernière, a confié dans un entretien au Progrès ses regrets d’avoir vu le prodige du basket français s’en aller après seulement un an. Le tout avec une petite phrase qui, au vu des cartons du probable futur N°1 de la draft NBA depuis plusieurs mois, peut interroger.

Le mariage n’a pas forcément été heureux. Arrivé à l’ASVEL du président Tony Parker à l’été 2021 après avoir fait ses premiers pas dans le monde professionnel avec Nanterre, Victor Wembanyama était censé être mis sur orbite par le club rhodanien. Mais l’aventure du probable futur N°1 de la draft NBA a pris fin après seulement une saison, à l’issue de laquelle le jeune intérieur de 2,21m s’est engagé avec Boulogne-Levallois.

Sous les ordres de Vincent Collet et débarrassé de ses quelques soucis de blessures (il n’a joué que 16 matchs de championnat en 2021-2022, contre déjà 27 cette saison), Wembanyama a passé un véritable cap dans les Hauts-de- Seine. Il est actuellement le meilleur marqueur, rebondeur et contreur de Betclic Elite. Ce qui n’empêche pas Tony Parker d’émettre quelques réserves concernant son choix.

"Je respecte son choix, mais j’aurai toujours le petit regret qu’il ne soit pas resté avec nous, parce que je suis sûr que nous aurions pu accrocher un top 8 d’Euroligue et commencer à rêver avec lui", a confié le président de l’ASVEL dans un entretien au Progrès.

"L’Euroligue l’aurait bien préparé pour la saison prochaine"

"Le regret, c’est que je ne sais pas s’il a vraiment progressé cette saison et s’il s’amuse vraiment en ne jouant qu’un match par semaine, a poursuivi l’ancien meneur des Bleus. L’Euroligue l’aurait bien préparé pour la saison prochaine, comme Luka Doncic, qui l’a gagnée avec le Real Madrid. C’est ça que j’aurais voulu que Victor fasse."

Au vu de la saison de Wembanyama, dont les performances affolent la planète basket chaque week-end, la sortie de Parker peut interroger. Contrairement à la saison dernière, il est vrai que le prodige du basket français ne dispute qu’un match par semaine et n’a pas l’opportunité de se frotter à ce qui se fait de mieux sur la scène continentale, les Metropolitans n’étant pas qualifiés en Coupe d’Europe. Mais, d’un point de vue purement statistique, la progression est fulgurante.

La saison dernière, Wembanyama tournait à 9,4 points, 5,1 rebonds, 2,2 passes et 11,5 d’évaluation en moyenne par match en Betclic Elite. Sur l'exercice en cours, il est passé à 21 points (+129% par rapport à la saison dernière) 9,7 rebonds (+86%), 2,2 passes (+175%) et 25,2 d’évaluation (+121%). Insuffisant pour ôter certains doutes dans l'esprit de Tony Parker.

F.Ga