"Il y a beaucoup d’excitation": comment Zaccharie Risacher, numéro 1 de la dernière draft, aborde ses grands débuts en NBA

Zaccharie Risacher, comment vous sentez-vous à l’heure d’aborder votre première saison en NBA avec les Hawks d’Atlanta?
Je suis super excité, enthousiaste. J’ai vraiment hâte de démarrer l’aventure, c’est un rêve de gamin qui se réalise. J’ai envie d’apporter ma pierre à l’édifice, mon jeu. Je suis content de contribuer à gagner des matchs, c’est vraiment l’objectif.
Que pensez-vous pouvoir apporter à votre nouvelle équipe?
Je suis un joueur versatile (polyvalent), je peux faire plusieurs choses sur le terrain, notamment défensivement. J’aime défendre plusieurs postes. Et en attaque, j’ai une carte à jouer sur le tir à 3 points, le domaine où je suis le plus à l’aise, et c’est ce qu’on me laisse faire ici. Je suis excité à l’idée de contribuer de toutes ces manières.
Il y a quinze Français engagés en NBA cette saison, qu’est-ce que ça vous inspire?
C’est génial, c’est quelque chose de fort. Avoir autant de Français qui performent ici c’est super gratifiant, il y a beaucoup d’excitation. Je suis heureux de voir qu’on vient du même pays, qu’on a eu le même parcours et qu’on a atteint notre objectif et nos rêves.
Ressentez-vous une grande attente liée à votre statut de n°1 de la draft?
Je suis très reconnaissant d’être tombé dans cette franchise d’Atlanta. Ils ont le même état d’esprit que moi. Depuis le début je me suis toujours concentré sur ce qui comptait vraiment, le travail quotidien et c'est ce qu’ils attendent de moi. Je ressens un accompagnement, ils ont envie de me développer. Je n’ai pas à être la tête de la franchise, il y a des ambitions autour de moi, et j’ai beaucoup de chance, je sais que je pourrais m’y développer.
Le titre de "rookie of the year", est-ce un objectif?
Ce serait quelque chose de génial, un trophée à aller chercher. Après, je me concentre sur le fait de faire la meilleure saison possible. Mes objectifs sont plus là qu’ailleurs. Je me concentre sur mon travail, l’abnégation, et en me concentrant sur les bonnes choses, ça viendra tout seul.
Comment se passe votre quotidien depuis votre arrivée aux États-Unis?
J’ai loué un appart dans le centre d’Atlanta. Je voulais être dans la ville, proche des gens, découvrir mon environnement. Je suis super content de là où je suis, dans un beau quartier. Mes parents vont venir me voir une fois par mois pour m’accompagner, s’assurer que tout va bien. Je n’ai que 19 ans, c’est important d’avoir ce cadre, même si je suis heureux d’avoir pu m’émanciper. Et il y a toujours ma petite sœur à Lyon (Aïnhoa Risacher, 17 ans, NDLR), qui découvre le monde pro, ils ne peuvent pas non plus rester toute l'année avec moi (…) J’ai déjà le permis de conduire, je l’ai passé en France juste avant la draft et il est valable trois mois aux USA. J’ai acheté ma voiture et j’ai passé le permis américain dans la foulée. Ma "Georgia License" va arriver d’ici peu.
L’équipe de France est-elle dans votre viseur?
L’équipe de France, c’est un rêve: je suis super content de pouvoir prétendre à cette équipe, ce serait un rêve de gamin. Je fais toujours tout mon possible pour réaliser mes rêves.
Êtes-vous perturbé par les comparaisons avec Victor Wembanyama? Quels sont vos rapports avec lui ?
Je ne me préoccupe pas trop de ces choses-là, de la comparaison. Aucune comparaison ne peut être faite, il est unique. Je suis juste admiratif de ce qu’il fait, on vient du même pays, on a fait les mêmes choses. C’est incroyable d’avoir quelqu’un comme lui de qui on peut s’inspirer. On n’a pas forcément échangé là-dessus, je le connais très peu mais il a eu la gentillesse de me féliciter, merci à lui.