James-Nowitzki, le choc des extrêmes

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D’un côté, un joueur explosif, étonnant et détonnant, une star que l’on aime ou pas, comme c’est le cas d’une partie de l’Amérique depuis son passage à Miami. De l’autre, une vedette aussi de la NBA comme le démontre ses dix présences au All-Star Game (2002-2011), un joueur « très cool et pas du tout arrogant, une antistar », comme s’en rappelle Alexis Ajinca, son partenaire à Dallas en début de saison. Lebron James et Dirk Nowitzki seront, à partir de la nuit de mardi à mercredi, les deux acteurs principaux de la finale NBA qui opposera le Heat aux Mavericks.
Et si leur personnalité est diamétralement opposée, les deux hommes auront un sacré objectif commun : celui de remporter, pour la première fois de leur carrière, une bague NBA. Une bague en forme de consécration pour le deuxième, âgé de 32 ans et élu MVP en 2007. Une première pour un joueur européen. « Derrière Larry Bird, Dirk Nowitzki est le meilleur joueur blanc de l’histoire », Jacques Monclar, le consultant RMC Sport.
James admiratif du shoot de Nowitski
L’Allemand, fidèle depuis douze ans à Dallas, n’a pas oublié la date du 13 juin 2006 et son échec en finale NBA, déjà contre Miami (4-2). « Dallas a des cadres vieillissants (ndlr, son meneur, Jason Kidd a 38 ans) et n’aura pas dans le futur une fenêtre très exposée pour le faire, poursuit Monclar. En revanche, si Miami gagne celui-là… »
Comme Nowitzki, le « King » a gardé un souvenir douloureux de son échec en finale NBA, contre San Antonio (2007). Pas question de recommencer cette fois avec une équipe plus forte que Cleveland. Quitte à devoir s’occuper lui-même de son grand rival mardi soir. « Le tir le plus difficile à défendre est probablement le bras roulé. Je mets celui de Dirk en second. Quand vous avez un joueur de 2,13 m qui tombe comme cela en arrière sur une jambe, personne ne peut le contrer. » Il lui faudra bien trouver une parade. La bague est à ce prix.