Il avait chuté à cause d'un manifestant pro-palestinien: la Vuelta s'arrête là pour un coureur de Movistar

La Vuelta 2025 verra-t-elle Madrid? Si la question se pose en raison des menaces de manifestations pro-palestiniennes qui planent sur la dernière étape de cette édition et pourraient inciter les organisateurs à raccourcir ce Tour d'Espagne, elle est déjà réglée pour l'un des coureurs du peloton: l'Espagnol Javier Romo. Pris dans une chute provoquée par un manifestant propalestinien ce dimanche, le coureur de l'équipe Movistar a été contraint d'abandonner la Vuelta ce mardi lors de la 16e étape, ont annoncé les organisateurs.
Javier Romo, tombé au cours de la 15e étape ce dimanche, marquée une nouvelle fois par des manifestations propalestiennes visant l'équipe Israel-Premier Tech, avait été gêné par un homme brandissant un drapeau palestinien qui avait trébuché en tentant de pénétrer sur la chaussée, avant d'être arrêté.
Il avait affirmé avant le départ mardi à la télévision espagnole que cet individu lui avait "gâché" sa course, estimant qu'il avait évité "une tragédie". "Je ne suis personne pour juger les actes de ces personnes, la police va s'en occuper. (...) Mais je crois que je ne suis pas celui qui doit payer pour tout ça", avait regretté Javier Romo.
Plus de mention d'Israël sur le maillot
Dans le contexte de la guerre à Gaza, la Vuelta, l'une des courses majeures du cyclisme professionnel, est perturbée quotidiennement par des manifestations propalestiennes visant en particulier l'équipe Israel-Premier Tech.
La formation avait décidé ce samedi, avant le départ de la 14e étape, de changer de maillot en retirant toute mention du pays, "pour privilégier la sécurité" de ses coureurs et de "l'ensemble du peloton".
En dépit de plusieurs appels à se retirer de la course, l'équipe créée par le milliardaire israélo-canadien Sylvan Adams, qui ne compte qu'un seul coureur de nationalité israélienne, a assuré qu'elle irait bien jusqu'à Madrid, terminus de cette 80e Vuelta, dimanche prochain.