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Tour de France femmes: le montant touché par van Vleuten après sa victoire finale

La Néerlandaise Annemiek van Vleuten (Movistar) va recevoir un joli chèque après sa victoire sur le Tour de France femmes, très éloigné toutefois de celui versé au vainqueur chez les hommes, Jonas Vingegaard.

Un joli succès populaire mais des retombées économiques éloignées de la course hommes. Après 33 ans d’absence, le Tour de France femmes a refermé ses portes dimanche à la Super Planche des Belles Filles avec le sacre d’Annemiek van Vleuten. La Néerlandaise sera récompensée par un joli chèque plus léger, toutefois, que celui reçu par le Danois Jonas Vingegaard, vainqueur chez les hommes. Le prize money total de la course féminine – qui comportait moins d’étapes que la course masculine (8 contre 21) – s’élevait à 247.530 euros, contre 2.282.000 d’euros chez les hommes.

Plus de 60.000 euros pour Van Vleuten

Au total, Annemiek van Vleuten va toucher plus de 60.000 euros de primes: 50.000 pour sa victoire finale, 8.000 pour ses deux victoires d’étape (4.000 par étape), 1.500 pour sa deuxième place au classement de la montagne, 500 pour avoir été élue la plus combative de la 7e étape et enfin 100 euros pour sa journée passée en jaune dimanche. Les primes perçues par les coureuses seront, comme dans le peloton masculin, divisées par chaque équipe entres les coureuses et le staff.

Pour sa victoire chez les hommes, Vingegaard a touché une prime de 500.000 euros. Les victoire d’étapes étaient plus généreusement rétribuées chez les hommes (11.000 euros), comme c’est également le cas pour les autres primes. En 2021, une polémique avait éclaté sur le montant 23 fois moins élevé perçu par la lauréate de Paris-Roubaix Lizzie Deignan par rapport à Sonny Colbrelli chez les hommes (même si Trek-Segafredo, formation de la coureuse avait compensé l’écart).

"La polémique ne vient pas des championnes, je tiens à le préciser, avait déclaré Christian Prudhomme, directeur de la course. Mais elle vient de gens peut-être un peu plus éloignés du monde du sport et de sa réalité économique, a estimé Christian Prudhomme. Bien sûr que l’on ne fait pas d’omelettes sans casser des œufs. On n’a honnêtement pas fait attention puisque nous étions alignés sur les grilles. On était plus préoccupés par le fait de savoir dans quelles conditions nous allions pouvoir organiser les Paris-Roubaix."

NC