Trois choses à savoir sur la Planche des Belles Filles

- - AFP
Une origine sinistre
En 1633, alors que la guerre de Trente Ans (1618-1648) fait rage, des mercenaires suédois, qui ont gagné Plancher-les-Mines, s’en prennent aux paysans. Traquées à leur tour, les femmes et les filles des paysans auraient alors dévalé les pentes du Ballon d’Auxelles avant de se jeter dans un étang en haut de la Planche pour leur échapper. Une seule en aurait réchappé.
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Une tradition récente
C’est déjà la troisième fois en six ans que le peloton achève une étape sur la Planche des Belles Filles (après 2012 et 2014). Pour autant, jamais avant les années 2000, le Tour de France n’avait emprunté cette ascension. Il aura fallu l’intervention d’Yves Krattinger, président du Conseil général et Sénateur de la Haute-Saône en 2010, auprès du directeur du Tour de France, Christian Prudhomme, pour qu'elle fasse son apparition au Tour de Franche-Comté puis lors de la Grande Boucle.
Un tremplin vers le succès
Cette côte n’est longue que de six kilomètres. Mais avec ses 8,5% de moyenne et jusqu’à 20% à la fin, la Planche des Belles Filles s’est toujours révélée capitale pour la suite de l'épreuve. Lors de la 7e étape en 2012, Bradley Wiggins, arrivé troisième derrière Chris Froome (1ere victoire sur le Tour) et Cadel Evans, avait pris le maillot jaune et ne l’avait plus lâché jusqu’à l’arrivée. Même tarif en 2014 à l’occasion de la 10e étape. Vincenzo Nibali l’avait emporté et s'était paré du maillot jaune avant d’être sacré sur les Champs-Elysées deux semaines plus tard.
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