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Cyclisme: le Critérium du Dauphiné va changer de nom

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Au lendemain de la 77e édition remportée par Tadej Pogacar, le Critérium du Dauphiné va changer de nom dès l'année prochaine, pour devenir le Tour Auvergne-Rhône-Alpes.

Le Critérium du Dauphiné fait peau neuve. La 77e édition s'est à peine terminée sur la victoire de Tadej Pogacar et les adieux de Romain Bardet que les organisateurs planchent déjà sur l'année prochaine. Avec un changement majeur: la course devient officiellement le Tour Auvergne-Rhône-Alpes. "Cette évolution rend hommage à un territoire dont les 12 départements ont maintenant accueilli des étapes. En explorant notamment le Massif central, les organisateurs ont un choix élargi pour proposer aux champions des parcours sélectifs et donner des occasions de s'exprimer à tous les profils de coureurs", fait savoir l'organisation.

"Né en 1947 de la passion d'un journal régional pour le cyclisme, le Critérium du Dauphiné a grandi au rythme des routes et des reliefs qui l'ont façonné. Avec le soutien fidèle de la région, il devient aujourd'hui le Tour Auvergne-Rhône-Alpes, une nouvelle appellation qui reflète pleinement l'ancrage territorial de la course. À l'image de cette édition, la région offre un terrain de jeu vérié et attirer les meilleurs coureurs du monde pour relever le défi d'une course aussi exigeante sportivement que remarquable par la beauté de ses paysages", a expliqué Christian Prudhomme, le directeur du cyclisme chez Amaury Sport Organisation.

Une bonne répétition avant la Grande Boucle

Inscrit sur le calendrier World Tour depuis 2005, le Critérium se déroule au mois de juin sur une semaine et sert de préparation pour le Tour de France, disputé courant juillet. Cette épreuve à étapes est réputée pour sa difficulté liée au parcours montagneux et l'ascension de plusieurs cols mythiques.

Cette année, Tadej Pogacar a montré une nouvelle fois son appétit d'ogre, en remportant son premier Critérium dès sa première participation. La vérité du Dauphiné, course de huit jours, n'est pas forcément celle du Tour de France, marathon de trois semaines aux pièges innombrables, où un virus ou simplement un mauvais jour peuvent tout faire basculer. Mais la manière dont Pogacar a éparpillé ses concurrents interpelle, puisque le Slovène termine avec trois victoires d'étape, 59 secondes d'avance sur Jonas Vingegaard et ce sans forcer, et 2'38 sur l'épatant Allemand Florian Lipowitz, troisième. Il laisse une impression générale de facilité qui frise l'insolence. De là à penser que le Tour de France sera ennuyeux?

AS