Algérie: "Ça m’a fait énormément de mal", Delort revient sur le clash avec Belmadi

Et si Andy Delort reportait un jour le maillot de la sélection algérienne ? Toutes les cartes ne sont évidemment pas dans les mains de l’attaquant de l’OGC Nice, qui avait préféré mettre la sélection entre parenthèses à l’automne dernier pour privilégier son club, qu’il venait de rejoindre. Mais, dans Rothen s’enflamme, ce mercredi sur RMC, l’ancien buteur de Montpellier a tenu à laisser la porte ouverte.
"Tu n’as pas fait une croix sur la sélection ?", demande Jérôme Rothen. “Non, non, du tout !”, lui répond sans ambiguïté Delort. Avant cette affirmation, l’attaquant aux deux buts en 11 sélections avec les Fennecs est revenu sur la période compliquée qu’il a vécue après l’annonce de son choix.
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Delort: "On verra ce qui se passera dans le futur"
"Sur le moment, ça m’a fait énormément de mal tout ce qui a été dit. J’ai toujours respecté et je respecterai toujours la sélection et les Algériens. C’était un moment où je sortais de Montpellier et j’arrivais à Nice avec de la concurrence. Maintenant, on verra ce qui se passera dans le futur."
À l’époque, le choix de Delort n'était absolument pas passé auprès de Djamel Belmadi, le sélectionneur de l’Algérie. L’homme fort des Fennecs n’avait absolument pas apprécié l’attitude de son numéro 9 et lui avait reproché de ne pas l’avoir appelé pour lui annoncer la nouvelle. “On dit les choses en face. C’est une décision lourde de sens. Il aurait dû s’adresser d’abord à la presse et à la population algérienne”, avait pesté le technicien dans Rothen s’enflamme le 14 octobre dernier.
Belmadi: "Quand tout est réglé, le monsieur revient comme une petite mariée ?"
À ce moment-là, Delort avait indiqué qu’il se rendait indisponible pour une durée d’un an, espérant sans doute revenir pour jouer la Coupe du monde 2022. Ce qui avait passablement irrité Belmadi: “Ça, c'est la grosse blague de l'année”, avait lâché le sélectionneur, toujours au micro de Jérôme Rothen.
“C'est ou de la grosse stupidité, ou le culot qui n'a pas de limites. Donc nous on va jouer sous 40° au Niger, dans des conditions exécrables, on va se taper dans toute l’Afrique pendant une campagne de qualifications qui est un peu un enfer, et quand tout est fait, quand tout est réglé, le monsieur revient comme une petite mariée : 'C’est bon je suis dispo maintenant ?' C’est doublement nous manquer de respect." Des mots durs qui laissent peu de place à un retour en arrière.