Arsène Wenger aurait pu entraîner les Bleus et le PSG

Au cours d’un portrait contemplatif réalisé dans le documentaire "Arsène Wenger: Invincible", l’Alsacien de 72 ans confirme qu’il a été sollicité par de nombreux clubs et sélections prestigieux durant sa période d'entraîneur à Arsenal, dont l’équipe de France et le PSG.

A l’image de la Coupe du monde tous les deux ans ou de la détection automatisée des hors-jeu, ses propositions pour révolutionner le football, en tant que nouvel homme pensant de la FIFA depuis qu’il a quitté Arsenal il y a trois ans et demi, font l’objet de nombreux commentaires. Peu bavard en revanche lorsqu’il s’agit d’évoquer sa carrière personnelle, Arsène Wenger s’épanche largement sur ses années en tant qu’entraîneur dans un documentaire qui doit sortir ce jeudi.

Dans ce document intitulé "Arsène Wenger : Invincible", où l’Alsacien de 72 ans révèle notamment qu’il aurait mieux fait de "quitter Arsenal avant 2018", et que le club ne bascule dans une période sportivement bien morne, le coach français lâche au détour de la conversation une anecdote étonnante sur cette période de sa vie.

"J’aurais pu aller à la Juventus, au Paris Saint-Germain, et même à Manchester United"

S’il ne donne pas de date précise, Wenger assure qu’il aurait pu quitter Arsenal pour entraîner l’équipe de France ou le PSG, selon des propos rapportés par le Telegraph ce lundi. "J’aurais pu aller dans l’équipe nationale française. L’équipe nationale anglaise deux ou trois fois même. J’aurais pu aller deux fois au Real Madrid. J’aurais pu aller à la Juventus, au Paris Saint-Germain, et même à Manchester United", lâche-t-il dans ce film retraçant sa vie, de son enfance en Alsace jusqu’à son mandat de 22 ans à la tête des Gunners, avec en point d’orgue la saison 2003-04 des fameux "Invincibles".

Si le désir des Bleus de confier le poste de sélectionneur à Arsène Wenger, notamment en 2012 avant que Didier Deschamps ne soit choisi pour prendre les rênes de l’équipe de France, avait déjà été évoqué par le principal intéressé, celui-ci n’avait encore jamais admis publiquement que Paris l’avait directement sollicité.

Romain Daveau Journaliste RMC Sport