Belgique: "Le monde part en cacahuètes, et à une belle vitesse", Thomas Meunier s'explique après ses propos sur une loi transgenre

Thomas Meunier est habitué aux prises de parole fortes. En février 2022, le défenseur de Dortmund n'avait pas hésité à égratigner le PSG, avec qui il a évolué pendant quatre saisons, dénonçant le côté "bling-bling" du club de la capitale, avait-il déclaré dans les colonnes de L'Équipe.
Auteur d'une saison difficile avec le BvB l'an dernier en raison de blessures à répétitions (dix matchs de Bundesliga), l'international belge (31 ans) est sous contrat avec le club allemand jusqu'en 2024. De retour à l'entraînement cette semaine à Dortmund, Meunier suit de près l'actualité en Belgique. Le défenseur a notamment réagi sur la nouvelle loi qui entrera bientôt en vigueur: celle qui permettra aux Belges de changer plusieurs fois de sexe et de prénom. "Le monde part en cacahuètes, et à une belle vitesse", a-t-il d'abord commenté sur Twitter.
"On ne choisit pas son orientation sexuelle à la carte"
Interpellé par le Professeur Fabrizio Bucella, qui dénonce "le mépris pour la différence" de l'ancien parisien, ce dernier a développé sa pensée en trois points. "Jeunes en quête d'identité qui trouvent dans la transsexualité une pseudo réponse à leur mal-être. C'est la porte ouverte à des abus inconscients qui ne feront que semer encore plus le trouble dans ce qui est censé être un choix de vie. Aucune transphobie. Simple constatation, rétorque-t-il. L'état participe encore une fois de manière passive à la découverte et au développement de ce qui doit être un choix réfléchi. Cette réforme n'aide en rien à combler l'aide psychologique recherchée par les ados. Lire ceci: La fabrique de l'enfant transgenre Masson - Eliacheff."
Avant de conclure, en utilisant des mots forts: "Je peux débattre trois heures sur le sujet. Tout le monde à son avis. J'accepte tout le monde et suis le premier à dénoncer les discriminations mais sur ce coup-ci, le gouvernement fait fausse route. On ne choisit pas son orientation sexuelle à la carte, bordel."