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Belgique : Wilmots règle ses comptes

Marc Wilmots

Marc Wilmots - AFP

Muet depuis son départ de la sélection belge au terme de l’Euro 2016, Marc Wilmots a brisé ce silence médiatique pour égratigner ses anciens dirigeants.

L’actualité de la sélection belge s’est accélérée cette semaine. Si la première liste de Roberto Martinez à la tête des Diables Rouges était attendue, elle s’est accompagnée d’une annonce surprise, celle de la nomination de Thierry Henry en tant qu’adjoint de l’ancien entraîneur d’Everton. Son prédécesseur, Marc Wilmots, a lui aussi profité de cette semaine pour interrompre son silence médiatique, lui qui ne s’était plus exprimé depuis l’élimination de la Belgique en quarts de finale de l’Euro 2016 par le Pays de Galles (3-1).

Et l’ancien joueur de Bordeaux avait apparemment des choses à dire. « Un chapitre s’est fermé et il a été formidable. Je suis content que ce soit la fin, assure-t-il au quotidien Le Soir. J’avais dit en conférence de presse que j’avais pris une décision : je serais parti quoi qu’il arrive. Je ne voulais plus vivre dans ce climat négatif. »

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« J’étais devenu gênant »

Wilmots se fait ensuite plus précis quant à ses reproches. « J’avais vu les problèmes rencontrés par mes prédécesseurs et c’est pour cette raison que j’avais demandé les pleins pouvoirs, rappelle-t-il. Les dirigeants de l’Union belge me les ont donnés mais quand les résultats ont commencé à tomber, ils ont voulu mettre la main sur la poule aux œufs d’or. Ils ont voulu récupérer le pouvoir et j’étais devenu gênant. Ils ont alors tout fait pour me faire tomber et me déstabiliser. »

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Une pique à l’adresse de ses anciens dirigeants qu’il conclut par un message d’encouragement (ou presque) pour son successeur : « On a vécu deux tournois animosité. Deux quarts de finale. 26 points sur 30 lors des premières qualifications, 23 lors des deuxièmes. On a atteint la première place mondiale. On peut faire mieux ? Ok, amusez-vous bien ! Je ne pense pas que cela sera facile de faire mieux même je le souhaite à mon successeur ». Un discours plein d’optimisme qui ira droit au cœur de Roberto Martinez.

MI