Brésil: "Il a tout perdu", Scolari tacle Luis Enrique qui pourrait être nommé à la tête de la Seleçao

La candidature de Luis Enrique au poste de sélectionneur du Brésil commence à avoir des détracteurs. Le premier à prendre position contre l'ancien entraîneur du Barça et de la Roja a été Luiz Felipe Scolari, qui dirige actuellement l'Athletico Paranaense après avoir pris sa retraite d'entraîneur à la fin de l'année dernière.
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"Qu'a-t-il gagné?"
Scolari, qui a été le dernier entraîneur à remporter une Coupe du monde avec le Brésil en 2002, estime que Lucho n'a pas le CV suffisant pour pouvoir diriger la Seleçao: "Qu'a-t-il gagné? Il doit être performant. Il est très bon, mais il a tout perdu. Ça veut dire quoi qu'il est bon? Mourinho lui a tout gagné." Oubliant ainsi le passage de l'entraîneur asturien à la tête du Barça et le gain du deuxième triplé de l'histoire des Blaugranas.
Cette année-là, le FC Barcelone remporte cinq titres sur six possibles: Ligue des champions, Liga, Copa del Rey, Supercoupe d'Europe et Coupe du monde des clubs. Puis la saison suivante, en 2015-16, Lucho permet au Barça de faire le doublé Liga et Coupe du Roi en plus de la Supercoupe d'Espagne. Il concluera son passage au Camp Nou par une dernière Coupe du roi lors de la saison 2016-17.
Scolari préférerait un Sud-Américain
Le 12 janvier dernier, le media catalan SPORT révélait que Luis Enrique était le mieux placé pour prendre les rênes de la Seleçao. Le président de la Confédération, Ednaldo Rodrigues, prévoirait même de se rendre en Europe dans les prochaines semaines pour finaliser la signature du nouvel entraîneur de la sélection brésilienne, qui sera un étranger, rompant ainsi la tradition en vigueur jusqu'à présent.
Ce qui ne poserait pas forcément problème à Scolari, mais il s'interroge: "Si je peux entraîner d'autres équipes nationales, pourquoi ne le pourraient-ils pas? S'ils ont de la qualité, ils doivent être notre entraîneur. Ce que je pense, c'est qu'il serait plus facile d'engager un Sud-Américain qu'un Européen", a déclaré Scolari, qui a pourtant défendu il y a quelques jours la candidature du Portugais Abel Ferreira, actuel entraîneur de Palmeiras, où il a notamment remporté deux fois la Copa Libertadores (2020 et 2021), le Brasileirao 2022 et la Copa do Brasil 2020.