Bundesliga: ça a donné quoi, le dernier match du Bayern Munich avant le choc face au PSG?

Christophe Galtier n’était sans doute pas devant son poste de télévision en début de soirée, le technicien français avait mieux à faire en prévision du match qui attend le PSG face à Nantes samedi (21h). Mais il aura tout le temps de décortiquer à tête reposée le match du Bayern Munich avec ses adjoints. Et il devrait y trouver quelques motifs d’optimisme avant le huitième de finale retour de Ligue des champions mercredi (21h). Certes, le Bayern Munich l’a emporté logiquement (2-1) sur la pelouse de Stuttgart, et c’est bien le minimum de ce que les supporters bavarois étaient en droit d’espérer face au 15e du championnat, mais le score ne reflète pas forcément les difficultés rencontrées par les joueurs de Julian Nagelsmann, lesquels ont douté face à une équipe à la dérive dans le championnat allemand.
Flottement dans la défense bavaroise
Gêné en début de match par le pressing de Stuttgart, le Bayern Munich a eu du mal à évoluer sous pression dans les dix premières minutes. Plus inquiétant peut-être pour le "Rekordmeister", en prévision du match mercredi, la paire Kimmich-Goretzka a longtemps souffert dans la construction du jeu face à la triplette adverse, très agressive, de quoi donner des idées à l’entrejeu parisien.
Gros travailleur, capable de frapper de loin, Goretzka a toutefois semblé évoluer un ton au-dessus de son coéquipier par sa capacité à s’illustrer à la conclusion des actions de son équipe (19e), obligeant notamment Bredlow à accomplir un miracle sur une tête à bout portant (21e). L’international allemand a parfois été contraint, aussi, de combler les trous dans la défense bavaroise, qui n’a pas toujours été très sereine dans ce match.
Pas loin de commettre l’irréparable en début de match, avec une erreur, heureusement sans conséquence pour son équipe (3e), contrariée par le pressing haut du VFB, Sommer est resté vigilant devant Silas (36e). Il s’est aussi troué sur corner, obligeant Matthijs De Ligt à dégager en catastrophe sur sa ligne (37e). Le sauveur s’est ensuite mué en buteur (39e), d’une frappe sèche du pied droit sur laquelle Fabian Bredlow n’est pas exempt de tout reproche. Le gardien de Stuttgart, masqué sur le déclenchement de la frappe, aurait pu mieux faire.
Le second but du Bayern, inscrit par Choupo-Moting au terme d’une action rapide (62e), aurait pu offrir une marge suffisante au Bayern et lui permettre d'entrevoir plus sereinement la fin de la partie. Nagelsmann procédait d’ailleurs très tôt à ses premiers changements.
Mais c’est tout le contraire qui s’est produit avec la réduction du score tardive de Perea (88e), qui a relancé le suspense et obligé le Bayern à se montrer vigilant jusqu’au bout. Fulminant sur son banc, calé au fond de son siège, le nez dans son blouson, Julian Nagelsmann aura sans doute beaucoup à redire sur la prestation de ses joueurs, qui ont concédé beaucoup de situations dangereuses et ont énormément gâché sur le plan offensif. A quatre jours du choc, et alors que le club de la capitale a retrouvé des couleurs au Vélodrome dimanche dernier, quelques interrogations demeurent sur le jeu du Bayern dans l’optique de la rencontre face au Paris Saint-Germain.