"C’est le Ballon d’or du peuple": l'émotion de Karim Benzema après son sacre

Son rêve de gosse est devenu réalité. Il est à peine 22 heures, ce lundi soir au Théâtre du Châtelet, quand Zinédine Zidane annonce le lauréat et délivre tout un peuple: oui, 24 ans après Zizou, dernier vainqueur tricolore, la France est de nouveau sacrée au Ballon d’or grâce à Karim Benzema. Immense favori pour succéder à Lionel Messi, l’attaquant du Real Madrid a été sacré au terme d’une saison fabuleuse.
>> La cérémonie du Ballon d'or EN DIRECT
Sous les acclamations d’une foule acquise à sa cause, Benzema a gravi les marches de la scène au rythme des "Karim, Karim" chantés à sa gloire. Proche des larmes, l’ancien Lyonnais a difficilement caché son émotion au moment de recevoir le plus prestigieux trophée individuel des mains de Zidane, son ancien coach au Real Madrid.
"J'ai eu des moments difficiles"
"Je repense à tout ce travail où je n'ai pas lâché depuis tout petit, a réagi Benzema. Après, j'ai eu de la motivation car j'ai eu deux modèles, Zizou et Ronaldo. C'est beaucoup de travail, c'est ne rien lâcher et s'entraîner toujours plus. C'est aussi garder ce rêve dans la tête. J'ai eu des moments difficiles dont cette période où je n'étais pas en sélection. Je n'ai pas lâché et j'ai travaillé en gardant la joie de jouer au foot avec mon coach (Zidane). Je n'ai rien lâché. Ces périodes difficiles m'ont renforcé mentalement."
"Je suis content de mon travail. Je remercie mes coéquipiers du Real Madrid et de la sélection, a-t-il poursuivi. Je remercie mon grand président, c'est comme quelqu'un de ma famille. Il s'est déplacé jusqu'à chez moi pour me faire signer à Madrid. Je n'oublie pas monsieur Aulas et l'académie lyonnaise. Je remercie ma famille car on est soudés et tous ensemble. C'est le Ballon d'or du peuple!"
Dans une ambiance extrêmement festive qui tranche avec l’atmosphère habituellement feutrée d'une telle cérémonie, Benzema a ensuite été rejoint par ses parents et son fils sur scène. "C'est un rêve de gamin, d'enfant. Je pense que tous les footballeurs l'ont dans la tête, a encore poursuivi le Madrilène. J'ai grandi en jouant au football dans le quartier…" Le voilà désormais sur le toit du monde.