"Comme s’il avait été abattu", Fenerbahçe défend Mourinho et allume la simulation "absurde" du coach de Galatasaray

Après avoir agrippé le visage de l'entraîneur du club rival de Galatasaray mercredi soir, à l'issue d'un derby perdu (2-1) en quart de finale de Coupe de Turquie, José Mourinho a été défendu par le Fenerbahçe ce jeudi.

Fenerbahçe défend son entraîneur José Mourinho. Dans un communiqué publié jeudi soir, le club turc a riposté en attaquant Okan Buruk, l'entraîneur de Galatasaray, au lendemain de la défaite (2-1) dans un quart de finale de Coupe de Turquie, marqué par une fin de match tendue.

Buruk "s'est jeté à terre de manière exagérée"

Après le coup de sifflet final et après une discussion avec les arbitres, José Mourinho est venu pincer le nez d'Okan Buruk, risquant une lourde suspension. Pour autant, Fenerbahçe estime que son technicien a été auparavant "provoqué" par l'entraîneur adverse, par "des gestes et des déclarations". "L'intéressé s'est jeté à terre de manière exagérée", a estimé également Fenerbahçe à propos de l'ancien milieu de terrain.

"Les paroles et les actes irrespectueux de cet homme, qui s’est jeté professionnellement au sol comme s’il avait été 'abattu' dans le cadre de ses provocations planifiées et excessives, sont enregistrés avec des images", a poursuivi le communiqué de Fenerbahçe. "L’absurdité et le comportement d’une personne qui est touchée au nez et saute au sol et se tord pendant quelques secondes sont connus du public."

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Passé notamment par Galatasaray durant sa carrière de joueur, Okan Buruk entraîne le club stambouliote depuis 2022. "Il est évident que les images de cette personne se jetant au sol depuis sa période footballistique se sont poursuivies dans sa carrière d'entraîneur et que cette attitude est une posture caractéristique", a encore affirmé le club entraîné par José Mourinho, mettant donc en avant "un lien de cause à effet" entre les "vilaines provocations" adverses et la réaction du "Special One".

Une nouvelle polémique autour du derby pour Mourinho

Les dirigeants de Fenerbahçe, actuel deuxième du championnat turc, vouent une haine profonde à Galatasaray, leader et double champion en titre. Le Portugais, arrivé l'été dernier en Turquie, avait écopé fin février de quatre matchs de suspension et d'une amende pour des propos tenus à l'issue d'un match de championnat face à Galatasaray.

L'ancien entraîneur de Chelsea, du Real Madrid et de Manchester United avait accusé le quatrième arbitre de la rencontre - et à travers lui l'ensemble des arbitres turcs - de partialité, et affirmé que le banc de Galatasaray avait "sauté comme des singes" en réaction à une décision arbitrale. Ces déclarations lui avaient valu des accusations de racisme de la part de Galatasaray, ce qu'il réfute.

GL