Fenerbahçe-Galatasaray: la séquence folle du craquage de Mourinho, qui attrape le nez de l'entraîneur adverse

Ce mercredi soir, José Mourinho mérite son titre de "Special One", mais il n’y a pas forcément lieu de bomber le torse. Volontiers sarcastique face à la presse, grinçant avec les joueurs, féroce avec ses semblables, le technicien portugais s’autorise à peu près tout. Depuis toujours. En plus de 20 ans de carrière, le "Mou" a abreuvé les gazettes de polémiques à répétition. Les coups de sang, le technicien portugais en est coutumier, mais ce soir, en Turquie, José Mourinho a peut-être franchi la ligne rouge en s’en prenant physiquement à un homologue, après le quart de finale de Coupe de Turquie entre Fenerbahçe et Galatasaray (1-2).
L’ancien entraîneur de l’Inter et de Chelsea a d’abord franchi le cordon de sécurité formé par des stadiers au coup de sifflet final pour s’approcher de l’entraîneur adverse, Okan Buruk, et lui attraper le nez. L’image n’est pas spectaculaire, surtout que l’ancien joueur de Galatasaray exagère dans sa chute, mais la violence se cache dans la symbolique. Et José Mourinho, pour avoir osé porter la main sur un autre entraîneur, s’est placé sous la menace d’une sanction exemplaire dont il devrait d’ailleurs écoper. Sanctionné pour une conduite antisportive et des insultes proférées durant la rencontre, Mourinho avait déjà été puni de quatre matchs lors du précédent derby stambouliote entre les deux équipes.
Avant de nous offrir ce craquage légendaire, José Mourinho s’est montré étonnamment calme quand des échauffourées ont éclaté en fin de match mercredi, après un accrochage entre le Slovaque Milan Skriniar et l’international nigérian Victor Osimhen. Contrairement à Okan Buruk, qui a porté les couleurs de Galatasaray pendant 12 saisons avant de prendre place sur le banc, José Mourinho s’est tenu à l’écart de la mêlée. C'était pour mieux déraper.