OM: "J’ai retrouvé un peu de Christian Gourcuff en lui", Gameiro juge le futur entraîneur marseillais Marcelino

"En un an, il n’a jamais changé son système de jeu". Invité de l’After Foot ce mercredi soir, Kevin Gameiro parle de Marcelino, futur entraîneur de l’OM, qu’il a côtoyé durant une grosse saison en 2018-2019 à Valence. Le buteur strasbourgeois décrit donc un homme obstiné, exigeant et aux idées de jeu très claires.
"Il est très exigeant sur le poids. Si tu ne rentres pas dans son modèle, tu payes de grosses amendes!"
"C’est quelqu’un qui a beaucoup de caractère, raconte Gameiro. Il a une philosophie de jeu basée sur le football espagnol. J’ai retrouvé un peu de Christian Gourcuff (qui l’a entraîné à Lorient entre 2008 et 2011) en lui, avec un 4-4-2 qui ne bouge pas souvent. Il a ses idées qu’il veut mettre en place et pour les faire respecter il sait se faire respecter. Il est très rigoureux sur certaines choses, il y a des règles qui ne dérogent pas".
"Il est très exigeant sur l'hygiène de vie, sur le poids, ajoute-t-il, déclarant avoir eu quelques difficultés à ce sujet. J’ai eu un peu de souci à m’adapter quand je suis arrivé à Valence. Il y a un poids idéal, de la masse grasse. Si tu ne rentres pas dans ce modèle-là, tu payes de grosses amendes! J’en ai payé quelques-unes pendant plusieurs mois".
"La barrière de la langue peut être difficile, parce qu'il aime bien discuter et qu'il est proche de ses joueurs"
"J’ai joué avec Rodrigo à Valence qui était plus un neuf et demi, détaille ensuite l’international français. Il aime avoir deux joueurs sur la ligne défensive pour peser et créer beaucoup de problèmes à la défense". Avant d’ajouter que le technicien aime évoluer "avec des attaquants qui prennent la profondeur. Ça demande beaucoup d’efforts parce qu’il faut respecter le 4-4-2 mais ça joue beaucoup au foot. Ça repart de derrière. Il demande beaucoup de participation aux attaquants aussi dans le jeu en général".
Kevin Gameiro termine son intervention en donnant son avis sur le mariage à venir entre Marcelino et l’OM: "Je pense que ça peut marcher. C’est vrai que ça va être sa première expérience à l’étranger. Il y a peut être la barrière de la langue qui peut être difficile, parce que c’est quelqu’un qui aime bien discuter et qui est proche de ses joueurs. Des fois, on ne laisse pas trop le temps aux coachs de pouvoir trouver ses repères. On verra. Je me rappelle au début de saison où tout le monde critiquait Tudor et au final il fait quand même une superbe saison".