RMC Sport
EXCLU RMC SPORT

Nasser al-Khelaïfi: "C’est quoi la valeur du Parc des princes sans le PSG? Zéro"

placeholder video
A l'occasion d'une longue interview avec Jérôme Rothen dans Rothen s'enflamme sur RMC, Nasser Al-Khelaïfi, le président du PSG est revenu sur la passe d'armes qui l'oppose à la mairie de Paris autour du Parc des Princes.

Même si Nasser Al-Khelaïfi est au Qatar pour toute la durée de la Coupe du monde, il a rarement été aussi présent dans les discussion à la mairie de Paris. En cause le bras de fer autour de l'avenir du PSG au Parc des Princes. Autant Nasser Al-Khelaïfi que la mairie de Paris se sont lancé des piques par médias interposés depuis le début de la compétition. Pour se développer, le PSG voudrait agrandir le stade qui appartient à la mairie de Paris (mais pour lequel il a déjà payé plus de 80 millions de rénovation pour l'Euro 2016). Le PSG envisage dès lors de racheter le Parc des Princes, mais à un prix qui ne satisfait pas la mairie de Paris qui répond sèchement: "Le parc vut moins que Paredes?"

Le prix demandé par la mairie de Paris (plus de 350 millions est lui considéré comme prohibitif par le PSG). Dans Rothen s'enflamme, Nasser al-Khelaïfi en a remis une couche, affirmant qu'il ne comptait pas quitter le Parc des Princes. "Pour moi, l’option 1, c’est de rester au Parc des princes. Option 2: rester au Parc des princes. Option 3: rester au Parc des princes. Mais si le maire de Paris ou la ville de Paris ne veut pas qu’on reste, ne veut pas faire quelque chose pour nous…C’est comme si vous m’invitez dans voter émission mais que je ne rentre pas. Moi, je ne veux pas parler de ça aussi, mais je sais que c’est un sujet chaud pour les médias. Nous, on investit pour le stade. Pour l’Euro 2016, on a payé quelque chose de très important. On a investi plus de 80 millions dans le stade. On fait le maximum avec la capacité qu’on a dans le stade.Troisièmement, on a un match il y a deux ou trois ans, Jean-Claude Blanc m’appelle et me dit: "On a un problème avec le Parc des Princes." Il ne dit que le toit peut tomber. On a bloqué deux milles sièges pour que les gens ne viennent pas parce que c’était dangereux. La sécurité, c’est ce qu’il y a de plus important pour moi."

"Je demande que la ville de Paris nous respecte aussi"

"On ne veut pas mettre 500 ou 600 millions dans un autre stade, poursuit-il. Pour nous le plus important c’est le terrain. On ne veut pas faire de l’argent avec ce stade, on ne veut pas faire un shopping mall. C’est quoi la valeur du Parc des princes sans le PSG? Zéro. Ça, je le dis direct. Et quand on me dit 350, je sais pas quoi, c’est pas mon problème, si vous voulez faire du shopping, des buildings, de l’immobilier, des appartements peut-être mais pour nous, c’est juste le sport. Qu’est-ce qu’on a fait pour la ville de Paris? Combien de personne viennent pour regarder Kylian, Messi et Neymar? Quelle taxe on a payée? Les impôts? On a fait beaucoup."

"Moi, j’ai beaucoup de respect pour la maire de Paris. J’ai de très bonnes relations avec elle. Mais je demande que la ville de Paris nous respecte aussi", conclut le dirigeant. Suite des négociations après la Coupe du monde.

Par Rothen s'enflamme