"Une claque", "le héros oublié": la disgrâce de Donnarumma à la veille de PSG-Tottenham fait beaucoup parler

Alors que l'annonce de l'absence de Gianluigi Donnarumma dans le groupe du PSG pour affronter Tottenham lors de la Supercoupe d’Europe ce mercredi a eu l'effet d'une bombe, la presse italienne a directement mis en cause la gestion du gardien "héros" de la Ligue des champions par le club de la capitale.

"Après la gifle, la rupture", écrit ce mardi matin la Gazzetta dello sport sur son site. Sonnée lundi soir par la non-convocation de Gianluigi Donnarumma pour PSG-Tottenham lors de la Supercoupe d’Europe ce mercredi à Udine (21h), la presse italienne est désormais remontée. En témoigne la Une du journal sportif transalpin de référence: "Une claque pour Gigio."

"Le divorce est inévitable entre le PSG et Gianluigi Donnarumma, l'un des acteurs clés du premier triomphe parisien en Ligue des champions, seul gardien de but sur la liste des 30 candidats au Ballon d'Or. Titres et honneurs superflus pour Luis Enrique", peut-on notamment lire dans les colonnes de la Gazzetta.

Une "affaire Donnarumma" en Italie

L'annonce lundi soir a eu l'effet d'une bombe. Désormais barré par Lucas Chevalier, fraîchement recruté à Lille, le gardien italien, sous contrat jusqu'en juin 2026, est invité à quitter Paris d’ici la fin du mercato estival.

"Après Sirigu et Buffon, c'est au tour de Donnarumma. À Paris, ils en veulent aux gardiens italiens, déplore le Corriere dello sport. Donnarumma, capitaine de l'équipe nationale italienne, en paie le prix fort, passé du statut de héros à celui de licencié." Alors que Tuttosport regrette que Paris ne fasse "aucune concession", Sky Italia s'interroge: "Le héros oublié: que se cache-t-il derrière l'affaire Donnarumma?"

Un sentiment d'injustice vécu également par l'entourage du gardien. Face à cette mise à l'écart, il ironise en rappelant que c’est en partie grâce à lui si le PSG est en position de jouer la Supercoupe d’Europe et qu’il fait partie des meilleurs mondiaux à son poste.

Plusieurs médias ont aussi pointé du doigt la communication du club au moment de la signature de son concurrent français en provenance du Losc. "Chevalier était décrit comme 'fort en course et habile du pied' dans le communiqué officiel du club publié samedi. C'était une véritable gifle", a souligné la Gazzetta dello sport.

TP