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Coupe du Roi: le Real suspend ses activités médias avant la finale face au Barça, la polémique sur l'arbitrage enfle

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Après la conférence de presse du corps arbitral qui officiera pour la finale de la Coupe du Roi samedi, le Real Madrid confirme "suspendre" sa participation à la conférence d'avant-match, à l'entraînement prévu ce vendredi soir et aux photos officielles, ainsi que les événements institutionnels prévus d’ici le match.

Nouveau rebondissement à la veille du Clasico entre le Barça et le Real. Alors que les deux équipes doivent s'affronter samedi en finale de la Coupe du Roi (coup d'envoi à 22h), le club madrilène a annoncé "suspendre" sa participation à la conférence d'avant match, à l'entraînement prévu ce soir et aux photos officielles, ainsi que les événements institutionnels prévus d’ici le match. Cette décision fait suite à la conférence de presse de l'arbitre Ricardo de Burgos Bengoetxea, apparu très ému après les attaques de Real Madrid TV,

Les déclarations du responsable du VAR ont mis le feu aux poudres

Au-delà des pleurs de l'arbitre principal, ce sont surtout les mots de Gonzalez Fuertes, l'arbitre VAR, qui provoquent la réaction du Real Madrid: "Ils nous mettent une cible sur la tête, ils n'ont pas le droit de nous traiter de voleurs". "Il ne s'agit pas seulement des vidéos, mais des conséquences qu'elles entraînent. Nous constatons depuis un certain temps que sur les réseaux sociaux, des anonymes insultent ou menacent, sans que personne ne les contrôle. Les community managers des réseaux officiels s'en prennent constamment à notre collectif. Il y a des communiqués ou des actions qui donnent l'impression que nous ne sommes pas honnêtes. Et le problème n'est pas que cela arrive, c'est la conséquence. Les communicateurs et les journalistes parlent de vol et de gros mots, et nous ne savons pas quels fans reçoivent ce message. La frustration est ensuite payée par le garçon ou la fille qui prend le sifflet et siffle un match d'enfants. Nous devons nous attaquer à ces situations et revenir à un football plus sain et plus propre", a confié Pablo Gonzalez Fuertes.

"La situation que nous, arbitres espagnols, traversons est plus unie que jamais, en raison des circonstances dans lesquelles nous devons vivre. Nous sommes 180 collègues, nous avons eu une réunion et nous avons approuvé ce syndicat avec Luis Medina et son équipe et avec chacun des employés du CTA."

"Vous pouvez être sûrs que nous allons commencer à prendre des mesures, plus sérieuses que celles qui sont prises. Nous n'allons pas continuer à permettre ce qui se passe, dans quelques jours vous aurez des nouvelles de ce qui va se passer. Cela fera date, nous n'allons pas continuer à supporter ce que nous supportons".

Désigné à la VAR samedi soir, Pablo González Fuertes a également soutenu que les arbitres espagnols figurent parmi les meilleurs au monde. Des déclarations qui ont bien amusé Real Madrid TV. "C'est curieux que l'on dise cela alors qu'il n'y a pas d'arbitre espagnol à la Coupe du monde des clubs. Et ce n'est pas une opinion, mais un fait objectif. Et cela s'est également produit lors des phases finales de Coupes du monde et de Championnats d'Europe. Il doit y avoir une raison. Ils doivent considérer que le niveau de l'arbitrage espagnol est inférieur à zéro", s'est insurgé la chaîne.

Florentino Perez absent de la finale?

Attendu au traditionnel dîner officiel ce vendredi, Florentino Perez ne sera pas parmi les convives. Sa présence au match serait également remise en cause, comme l'indique As. Le plan était que le président madrilène fasse le voyage avec les joueurs blessés, mais la possibilité de ne pas le voir à la Cartuja serait d'actualité. Il s'agit d'une décision forte de la part du club aux 15 Ligues des champions, qui a fait part de son mécontentement auprès de la Fédération espagnole après la réponse des arbitres, qui ont critiqué les attaques de la chaîne du club.

Côté catalan, le Barça a bien honoré sa présence en conférence de presse. Si Ronald Araujo a botté en touche, se contentant de dire qu'être "arbitre est un métier difficile", Hansi Flick a défendu l'arbitrage, rappelant qu'il ne fallait pas "manquer de respect" aux arbitres. "Je ne sais pas quoi dire des arbitres. C'est un sport, c'est un jeu, notre responsabilité est de protéger les joueurs. Ce n'est pas bien de parler. Il y a des émotions. Il faut prendre soin des arbitres. On ne peut pas leur manquer de respect. Tout le monde, clubs, joueurs, entraîneurs", a confié l'Allemand ce vendredi.

AS avec Edgar Groleau