Coupe de France: des maillots et la recette du PSG pour Linas-Montlhéry

Il n’y avait que de la joie, ce dimanche, dans le vestiaire de Linas-Montlhéry. Malgré leur lourde défaite face au PSG en 32e de finale de la Coupe de France (0-6), les joueurs de R1 (sixième division) ont vécu une soirée mémorable au stade Robert-Bobin de Bondoufle. Après un match dont le coup d’envoi a été donné par les rappeurs Niska et Koba LaD (originaires du 91), les amateurs ont pu se mesurer aux stars de la capitale, dont ils ont quasiment tous fans. A commencer par Edinson Cavani, capitaine et auteur d’un doublé.
Un rêve éveillé pour les protégés de Stéphane Cabrelli, lui-même abonné au Parc des Princes depuis l’adolescence. "En tant que fanatique du PSG, c'était extraordinaire. Je me suis même pris à chanter des chansons du CUP", a carrément confié le coach amateur en zone mixte. Même si Neymar, Kylian Mbappé, Mauro Icardi et Thiago Silva n’étaient pas présents, les amateurs ont pu obtenir de précieux maillots au coup de sifflet final. Une petite cohue s’est d’ailleurs formée devant le vestiaire des champions de France, où Cavani a signé quelques autographes.
Paris a laissé sa recette
Au moment de répondre aux questions d’Eurosport, les joueurs de Linas-Montlhéry avaient déjà tous enfilé les tuniques du PSG dans leur propre vestiaire. Avec un grand sourire. L’un d’eux promettait même de dormir avec le maillot de Pablo Sarabia, auteur d’un doublé. Et l'entraîneur, Stéphane Cabrelli, a récupéré celui de Marco Verratti, qu'il espérait. Les dirigeants du petit club de l’Essonne étaient également ravis dans les couloirs du stade, saluant "la classe" du PSG. "Il y a eu un grand respect, a confié Michaël Bertansetti, le président du club. Ils ont été grands seigneurs. Même Leonardo, avec lequel on a eu pas mal d’échanges et qui a été très dispo. Et il n’y a pas que Leonardo. C’est du top."
Comme attendu, les leaders de Ligue 1 ont laissé à Linas-Montlhéry l’intégralité de la recette de cette rencontre. "Je n’ai pas échangé directement avec eux à ce sujet-là. Mais j’ai une personne qui s’occupe de l’organisation, qui est très proche de moi, qui m’a confirmé qu’ils nous laissaient la recette, a expliqué Michaël Bertansetti. C’est un beau geste. Sincèrement, je n’en attendais pas moins. On a discuté un peu de ce qu’il s’est passé entre Trélissac et Marseille. C’est vrai que je suis assez surpris. Le PSG a une image plutôt belle. Il n’y avait aucun intérêt pour eux de la ternir."