Coupe de France: Eric Roy se défend après les critiques sur ses commentaires

Les critiques n’ont pas seulement visé la pauvreté du jeu niçois, samedi lors de la finale de la Coupe de France perdue face à Nantes (1-0). Eric Roy s’est également retrouvé ciblé sur les réseaux sociaux pour ses commentaires jugés partiaux en faveur du Gym depuis son poste de consultant pour France Télévisions. L’ancien milieu de terrain est né à Nice, y a joué (1988-1992, puis 2002-2004) et entraîné (2010-2012). "Je ne vais pas m'excuser pour ça", lance-t-il dans une interview à L'Equipe. Mais son coup de gueule sur le penalty accordé à Nantes pour une main de Hicham Boudaoui ("L'histoire du penalty, c'est n'importe quoi. On va décider d'un gagnant d'une finale sur ce penalty-là. C'est complètement nul.") a été perçu comme partisan.
"J'aurais dit exactement la même chose si le penalty avait été dans l'autre sens"
Il s’en défend. "J'aurais dit exactement la même chose si le penalty avait été dans l'autre sens, assure-t-il. La réalité, c'est que je n'ai pas critiqué Stéphanie Frappart (l’arbitre de la rencontre, ndlr). J'ai critiqué le règlement sur ces fautes de main avec un penalty qui est, à mon sens, sévère." Il regrette ainsi que le match se soit joué sur ce fait de jeu et aimerait réintroduire le coup franc indirect dans la surface pour ce genre de main involontaire.
"Toutes les décisions litigieuses ont été en leur faveur mais Nantes a fait ce qu'il fallait et Nice n'a pas été assez bon pour gagner ce match, a-t-il reconnu. Vous savez, je suis ami avec Antoine (Kombouaré). Je suis très content pour lui. Ça symbolise et récompense son travail."
Egalement consultant pour RMC Sport sur les matchs de Premier League et de Coupe d’Europe, Roy y vit une expérience différente que celle de commenter la Coupe de France. "C'est plus compliqué de commenter deux équipes françaises alors que lorsque tu commentes un match de Coupe d'Europe, il y a un parti pris qui est davantage accepté de tous, conclut-il. En Coupe d'Europe, je suis supporter de l'équipe française. Quand ce sont deux clubs français, ça devient tout de suite plus clivant. Et souvent, tu prends le parti de l'équipe qui est dominée..."