Les coups de pied arrêtés, Beraldo... les fragilités du PSG avant Aston Villa, selon l'After

Le PSG a été bousculé mardi en demi-finale de la Coupe de France. Mais le PSG s'en est sorti en renversant Dunkerque (4-2) après été mené 2-0 par le pensionnaire de D2. L'essentiel est acquis pour les hommes de Luis Enrique mais des points d'inquiétude ont émergé à une semaine de la réception d'Aston Villa en quart de finale aller de la Ligue des champions, le 9 avril (21h) au Parc des Princes.
"Beraldo, il te fait peur"
La défense concentre les regards avec une faiblesse récurrente sur les coups de pied arrêtés de nouveau constatée sur l'ouverture du score de Vincent Sasso (7e). Lucas Beraldo, plutôt fébrile dans le Nord, est aussi dans le viseur. D'autant que le Brésilien devrait être amené à débuter face à Aston Villa dans une semaine pour pallier la suspension du capitaine Marquinhos.
"Dunkerque a mis en lumière quelques sujets (pour le PSG): c'est d'abord les coups de pied arrêtés, le jeu aérien et Beraldo au milieu de tout ça", énumère Florent Gautreau, journaliste de l'After. "Beraldo sera candidat à être titulaire en Coupe d'Europe puisque Marquinhos est suspendu. Il y a beaucoup de choses à regarder sur ce match, notamment ce qu'a dit Luis Enrique sur la première demi-heure à Saint-Etienne qu'il n'a pas du tout aimé et qui s'est un peu rééditée mardi. Il y a aussi cette fragilité sur les coups de pied arrêtés fréquente au PSG et qui est un vrai point faible au PSG."
"Beraldo pose un vrai problème, il est plus un milieu de terrain qu'un défenseur", reprend-il. "C'est un bon joueur de foot mais il fait trop d'erreurs. Il prend un carton à la fin en faisant une grosse faute, il est battu de la tête, c'est très compliqué pour moi. Après, il n'y a pas grand chose à dire, avec 80% de possession, les mecs arrivent à les essorer et à revenir. Mais il y a ces points-là - les coups de pied arrêtés, le jeu aérien et Beraldo - qui, à mon avis, auront intéressé Aston Villa."
"On sent bien que Luis Enrique fait jouer Beraldo, lui donne du temps de jeu et le sécurise à cette place parce qu'il n'y a pas d'hésitation (sur le fait qu'il sera titulaire contre Aston Villa", poursuit Gautreau. "J'aurais presque préféré un Lucas Hernandez dans l'axe parce que Beraldo, il te fait peur."
Daniel Riolo abonde sur ce cas: "Un doute va perdurer jusqu'au grand soir. A partir du moment où Lucas Hernandez n'est pas revenu, il (Luis Enrique) n'a pas d'autres choix et va être obligé d'y aller avec les deux gauchers. C'est intéressant qu'il enchaîne les matchs et de le faire jouer. Mais ce doute va être cristallisé sur sa personne."