Nice-OM: pas de huis clos mais une sécurité renforcée pour le quart de finale de Coupe de France

Selon les informations de RMC Sport, le quart de finale de Coupe de France qui opposera Nice et Marseille (8-10 février) fera l’objet de mesures de sécurité renforcées. La rencontre est classée "à risque" mais le Préfet des Alpes Maritimes a déjà écarté la possibilité d'un match à huis clos.
Jets de bouteilles et envahissement de terrain
Le 22 août dernier, la rencontre entre Nice et l’OM (3e journée de Ligue 1) avait été marquée par de graves incidents. Un jet de bouteille sur Dimitri Payet, alors qu’il s’apprêtait à tirer un corner, avait fait basculer la rencontre dans le désordre général Agacé, le Marseillais avait répliqué en lançant le projectile qu’il avait reçu vers les supporters niçois. S’en était suivi un envahissement de terrain, puis des bagarres entre supporters, joueurs et membres du staff.
Dimitri Payet avait été touché par un coup de pied d’un supporter niçois pendant que d'autres joueurs marseillais avaient également été chahutés. Sentant ses joueurs menacés, Jorge Sampaoli avait lui été difficilement contenu par son staff, tandis que Pablo Fernandez, le préparateur physique du club, s'était fait prendre le main dans le sac, en train de frapper un supporter à la tête.
Passe d'armes entre les deux présidents
Après quelques minutes de chaos, les Marseillais avaient regagné leur vestiaire. L’interruption aura duré plus d'une heure et demi, avant que le match ne soit définitivement arrêté, non sans polémiques. Pablo Longoria avait justifié le refus de ses joueurs de revenir sur le terrain, avec le sentiment que leur sécurité n’était pas assurée, suscitant l'incompréhension du président niçois Jean-Pierre Rivère.
Le 8 septembre, la Commission de discipline avait décidé que le match était à rejouer sur terrain neutre et à huis clos, le 27 octobre (0-0), la LFP infligeant au passage à Nice un retrait de deux points au classement, dont un avec sursis. Le défenseur de l’OM Alvaro Gonzalez, qui avait jeté des ballons en direction du public niçois, a été suspendu pour deux matches fermes. Dimitri Payet, quant à lui, a reçu une suspension d’un match avec sursis.
Le manque de sécurité à l'Allianz Riviera avait aussi été pointé du doigt. Cette fois, le dispositif sera renforcé.