OM-Annecy: "Peut-être le match du siècle pour notre club", savoure le président du FCA

La petite phrase prononcée par Igor Tudor mardi prend tout son sens après la rencontre entre son OM et Annecy, pensionnaire de Ligue 2. "Ce serait stupide de ne pas passer ce tour", avait prévenu l’entraîneur croate après avoir sorti Rennes et le PSG. Cela s’est pourtant produit. Si Marseille a obtenu un sursis lors de la dernière minute du temps additionnel en égalisant par François-Régis Mughe, jeune attaquant camerounais qui découvrait pour l’occasion le monde professionnel, le club phocéen a finalement échoué aux tirs au but alors qu’il faisait office de favori de cette Coupe de France. La faute à une formation 10e Ligue 2 solide et joueuse en seconde période.
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"La plus belle des primes, ce sont les souvenirs qu'on est en train de se créer et les émotions qu'on a vécues. Le reste, c'est pas très important. On vient de vivre un moment incroyable", a savouré Sébastien Faraglia, président du FCA, au micro de l’After Foot sur RMC.
"Quand tout sourit, il peut tout arriver"
"On savait que Marseille était archi-favori et que pour se qualifier ici, il fallait que toutes les planètes soient alignées. Mais on est venus ici pour faire ce que l’on sait faire. Jouer avec ce que l’on met comme énergie depuis un certain nombre de temps en Ligue 2. C’est ce que l’on a fait. Après, vous avez vu le match. Deux barres, un penalty raté, un gardien (Callens) qui fait des arrêts… quand tout sourit, il peut tout arriver", a reconnu le président haut-savoyard, avant de faire les présentations avec un club qui poursuit sa remontée vers l’élite du football français.
"C’est un club qui va fêter ses 100 ans dans quatre ans. On se disait que l’on était peut-être en train d’écrire le match du siècle pour notre club. C’est un club qui s’est reconstruit dans la douleur dans les années 90 après le dépôt de bilan en Ligue 2. Le club a explosé, liquidé. On a mangé notre pain noir pendant quinze ans. Depuis une dizaine d’années, on a des résultats qui sont remarquables. On est monté sept fois. Là, on est promu en Ligue 2. On s’attend à une saison difficile. On est promu, on a un petit budget. C’est compliqué. On est un peu lestés par nos infrastructures donc on n’a pas la totalité des droits télés avec la licence club. Au démarrage, tout le monde nous met dans le chapeau des quatre relégués. Trois premiers matchs, trois défaites. Et puis, on s’accroche, on lutte", a-t-il confié. Un peu à l’image de ce quart de finale mal entamé face à une adversaire annoncé supérieur. Mais finalement remporté avec un cœur qui peut permettre à Annecy de rêver encore plus grand cette saison en Coupe de France.