
Toulouse: "Ce sera un aboutissement quand on aura gagné", Comolli ambitieux avant la finale de Coupe de France contre Nantes
Encore en Ligue 2 la saison dernière, Toulouse joue aujourd'hui les premiers rôles dans le foot français. Le Téfécé prépare ainsi une finale de Coupe de France, qu'il disputera samedi soir face au FC Nantes (21h), tenant du titre.
A quatre jours de sa deuxième finale dans la compétition, après celle remportée en 1957 par "l'ancien" Toulouse Football Club - avant que le club ne soit dissous en 1967 -, le club haut-garonnais mesure le chemin parcouru pour arriver en haut de la pyramide hexagonale. "C'est un très grand moment. Il y a 365 jours, nous accédions à la Ligue 1. Donc on est très fiers d'amener 26.000 Toulousains et notre communauté à Paris", a savouré son président Damien Comolli (51 ans), mardi soir dans "l'After Foot" sur RMC.
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"On regarde constamment vers le haut, depuis le premier jour où on est arrivés"
Présent à sa tête depuis l'été 2020 et homme du virage triomphant pris par une équipe championne de L2 en 2021-2022 et douzième de L1 en cette saison 2022-2023, Comolli a balayé l'idée d'une consécration en prenant part à la finale. "Aller au Stade de France, c'est une chose. Mais ce que je dis depuis la demi-finale à Annecy (victoire 1-2), c'est qu'on y va pour la gagner. Clairement. Ce n'est pas un aboutissement d'aller au Stade de France. Ce sera un aboutissement quand on l'aura gagnée."
"Samedi, ça pourrait être un moment historique dans l'histoire du club. Mais le plus important, c'est la progression du club. (...) On regarde constamment vers le haut, depuis le premier jour où on est arrivés."
S'il a rappelé l'importance de la philosophie offensive prônée à Toulouse et l'utilisation efficace des datas pour appliquer ces préceptes via le recrutement de son entraîneur (Philippe Montanier) ou de ses dernières recrues à succès (Brecht Dejaegere, Branco Van den Boomen, Thijs Dallinga...), le patron toulousain s'est surtout félicité d'avoir relancé l'attractivité de la région pour le football. "Quand on me dit qu'il n'y a pas de passion à Toulouse, c'est faux! (...) Il suffisait juste de rallumer la flamme pour que ça reparte. C'était une évidence que, si on travaillait bien, cela allait arriver."