Argentine: "C'est un idiot", Fabio Capello se paye Emiliano Martinez (et Ronaldo)

C’est un avis qui compte dans le football. A 76 ans, l’ex-entraîneur italien Fabio Capello porte toujours un regard aiguisé sur le monde du foot et sur la Coupe du monde au Qatar en particulier. Consultant pour Sky Sport, l’ancien coach de l’AC Milan (une victoire en Ligue des champions en 1994) a distribué les bons et les mauvais points dans un long entretien accordé samedi au Corriere della Sera. Emiliano Martinez va directement dans la deuxième catégorie. Interrogé sur le geste obscène du champion du monde argentin avec le trophée de meilleur gardien du Mondial, Capello n’y va pas par quatre chemins : "C’est un idiot", tacle-t-il.
"Ronaldo a été présomptueux"
Si ce n’est pas directement lié à la Coupe du monde, l’ancien entraîneur du Real Madrid porte aussi un regard critique sur la fin de carrière de Cristiano Ronaldo. Le quintuple Ballon d’or est toujours sans club après avoir déballé ses états d’âme à Manchester United dans une interview explosive : "Il l’a cherché, estime l’Italien. Avec tout ce qu’il a accompli dans sa carrière, ça ne lui fait pas honneur. Je ne parle pas du joueur mais du timing. Il a été présomptueux. Il a fait le tour des offres sans trouver un club qui croit en lui. Il est devenu un peu encombrant pour une équipe."
Il comprend Deschamps sur la gestion de Benzema
Pour revenir au Mondial, mais sur une note plus positive, Fabio Capello s’est exprimé sur la gestion de Didier Deschamps sur le cas Karim Benzema, forfait à la Coupe du monde : "Oui je le comprends car j’ai fait la même chose avec Savicevic avant la Coupe Intercontinentale en 1993 (avec l’AC Milan contre Sao Paulo, défaite des Lombards 3-2, ndlr). Ce n’est que le matin du match que j’ai appris qu’il était apte à jouer alors que j’avais déjà tout préparé avec Raducioiu. Par respect, je ne l’ai pas laissé jouer. J’ai senti que je m’étais bien comporté vis-à-vis de l’équipe. Mais il reste une question sans réponse : 'Avec Savicevic et Benzema, Milan et la France auraient-ils gagné un autre trophée ?' Peut-être…", conclut l’Italien.