Coupe du monde 2022: "C'était l'enfer", raconte un témoin du match test raté

Dans moins de deux mois, le monde du football sera tourné vers le Qatar, à l'occasion de la 22e Coupe du monde de l'histoire du football. L'événement planétaire, qui rassemble des millions de fans, inquiète. Au-delà des enjeux climatiques et humains, c'est l'organisation qui est aussi est pointée du doigt. Plusieurs failles ont été repérées à l'occasion du match test entre Al Hilal et Zamalek (1-1 [4-1 TAB]) le 9 septembre dernier.
Présent au match, Ismain, auditeur de RMC, raconte: "Sur ce stade de la finale, le métro dépose assez loin. En plus, tous les fans ont été rassemblés à un endroit précis plutôt qu'autur du stade. Ce qui fasait beaucoup de monde et beaucoup de queue au même endroit." Il poursuit: "Ensuite, une fois ce premier point passé, ils laissaient les fans aller à leur porte. Sous 45 degrés avec un gros taux d'humidité, c'était l'enfer."
Avant cela, d'autres problèmes avaient été pointés juste après le match. Le média néerlandais Het Laatste Nieuws avait notamment apporté une information inquiétante. Les joueurs, mais aussi les spectateurs, auraient manqué d'eau potable le jour du match, et ce dès la mi-temps. En cause ? La climatisation, dont l'installation a été vivement critiquée.
"Identifier tous les problèmes opérationnels"
Malgré quelques mésaventures, Ismain a souhaité toutefois positiver: "Il y a des problèmes d'organisation, mais pas autant que ce qui a été dit, a t-il tempéré. L'année dernière, j'avais fait l'Arab Cup. Ils n'avaient pas fonctionné comme ça. Là c'était un test, ils n'étaient peut-être pas prêts, mais pour la Cope du monde, je pense que ce sera réglé."
Selon l'organisation, ce match servait justement à "identifier tous les problèmes opérationnels et tirer des leçons qui peuvent être appliquées pour aider le Qatar à offrir une expérience formidable à tout le monde." Il reste moins de deux mois à l'organisation pour se mettre en ordre de marche.