Coupe du monde 2022: la FFF envoie une délégation à Doha mais ne veut pas "céder au Qatar bashing"

Les conditions de travail et de vie des ouvriers au Qatar ainsi que les morts sur les chantiers des stades et des infrastructures ont jeté un froid sur l'euphorie potentielle que suscite une Coupe du monde. Le contexte, auxquel s'ajoutent des interrogations sur l'impact environnemental et de nouvelles révélations sur l'attribution de l'organisation de la compétition, créent un climat tendu, à environ un mois du match d'ouverture. Dans ce contexte, la Fédération française de football envoie une délégation mardi à Doha.
L'objectif est notamment de "contrôler le camp de base de l'équipe de France": "Cette mission a pour objectif de vérifier que l’hôtel de l’équipe de France et ses sociétés prestataires respectent leurs engagements de respect des droits sociaux des employés qui interviendront sur le camp de base durant la compétition (paiement du salaire, des heures supplémentaires, conditions de logements décents, jours de repos, fin de la Kafala…)", précise la FFF.
"Ne pas céder au « Qatar bashing » et participer à cette compétition ne signifient pas cautionner"
Se rendront sur place: Philippe Diallo, vice-président de la FFF, Florence Hardouin, Directrice générale (et qui a fait l'objet d'accusations concernant son management au sein de la Fédération), et Erwan le Prevost, directeur des relations institutionnelles et internationales.
En revanche, dans son communiqué, la FFF appelle à "ne pas céder au Qatar bashing": "Comme l’a rappelé le président de la République lors de sa visite au Qatar en décembre 2021, si la condition des travailleurs sur les chantiers de la Coupe du monde n’est pas satisfaisante au regard des standards européens, les réformes constatées depuis trois ans vont dans la bonne direction. Ne pas céder au « Qatar bashing » et participer à cette compétition ne signifient pas cautionner ou fermer les yeux. "