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Coupe du monde 2022: Scaloni s'inquiète de l'émotion démesurée chez les Argentins

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Questionné sur l’immense émotion de son adjoint, Pablo Aimar, lors de la rencontre contre le Mexique (2-0), Lionel Scaloni a tenu à dédramatiser tout ce qu’il se passe autour de l’Albiceleste. Le sélectionneur argentin estime que ses joueurs ressentent cette pression excessive.

La séquence a été largement commentée par les fans de football. Et, visiblement, Lionel Scaloni ne souhaite pas qu’elle se reproduise. Interrogé sur l’immense émotion de son adjoint, Pablo Aimar, après le but de Lionel Messi contre le Mexique samedi dernier (2-0), le sélectionneur argentin a tenu à faire une mise au point assez claire au sujet de toute la pression autour de l’Albiceleste.

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"Il ne faut pas perdre la raison, a indiqué le sélectionneur de l’Argentine en conférence de presse ce mardi. Il y a dans l’air le sentiment que notre vie est en jeu et qu’on joue plus qu’un match de football ! J’ai reçu un message de mon frère, il pleurait en plein match et était parti prendre l’air à la campagne, ce n’est pas possible… ça ne me plaît pas."

"La vie continue, le soleil se lèvera qu’on gagne ou qu’on perde"

"Cette pression démesurée, les joueurs la ressentent forcément sur la pelouse, a poursuivi Scaloni. La vie continue, le soleil se lèvera qu’on gagne ou qu’on perde, et le plus important est d’avoir la conviction que l’on a tout donné."

Samedi, longtemps tenus en échec par le Mexique, les Argentins ont senti venir l’élimination de leur équipe dès la phase de groupe pour la dernière de Lionel Messi dans la compétition. Heureusement pour l’Albiceleste, le septuple Ballon d’or a surgi pour inscrire ce but libérateur qui a bouleversé Pablo Aimar, saisi par le choc d’une vive émotion sur le banc, le coeur battant la chamade et les larmes aux yeux.

Lionel Scaloni s’est aperçu que son adjoint ne pouvait s’empêcher de pleurer, mais le sélectionneur s’est efforcé de rester dans le match et d’y maintenir son adjoint, en lui frappant la poitrine tout en faisant passer ses consignes. Jusqu’au deuxième but de Fernandez, celui qui assurait quasiment la victoire aux Argentins. Et cette fois, c’est le sélectionneur qui a craqué, soulagé et délesté du poids qui pesait sur leurs épaules.

Mercredi, à 20h, une contre-performance de l’Argentine face à la Pologne pourrait éliminer les coéquipiers de Lionel Messi de ce Mondial. Dans ce nouveau match couperet, Lionel Scaloni tentera, cette fois, de contenir ses émotions et celles de son staff.

F.Ga avec F.Ge