Coupe du monde 2026: une bonne nouvelle à 530 millions d'euros pour les organisateurs

A moins d'un an de la Coupe du monde 2026 et à l'heure où la Coupe du monde des clubs ne déchaîne pas les foules, le Sénat des Etats-Unis a voté une loi potentiellement capitale pour le prochain Mondial. Co-organisateur du tournoi avec le Canada et le Mexique, le pays dirigé par Donald Trump a validé ce mardi la loi budgétaire défendue par le président.
De justesse et à une majorité de 51 voix contre 50, grâce au "pour" donné par le vice-président JD Vance en cas d'égalité, le Sénat a adopté cette "grande et belle loi". Si elle ne concerne pas directement le football ou la Coupe du monde 2026, plusieurs lignes touchent indirectement les finances de la compétition comme le souligne le média The Athletic.
625 millions de dollars directement pour le Mondial 2026
La plus directe des mesures en vue du Mondial concerne une facture de 625 millions de dollars soit environ 530 millions d'euros alloués à la sécurisation des onze villes des Etats-Unis qui accueilleront le tournoi de la Fifa: Kansas City, Boston, New York, Seattle, Philadelphie, Atlanta, San Francisco, Miami, Los Angeles, Houston et Dallas.
La loi budgétaire passée au Sénat prévoit aussi près d'un milliard de dollars (environ 848 millions d'euros) alloués à la sécurité aux Etats-Unis en vue, notamment des Jeux olympiques de Los Angeles. Certaines dépenses des villes hôtes de la Coupe du monde du 2026 pourrait indirectement profiter de cette mesure globale.
Idem pour les quelque 500 millions de dollars (424 millions d'euros) provisionnés pour identifier et lutter les menaces potentielles provenant des systèmes d'aéronef sans pilote (les drones).
Encore un vote capital avant une possible signature de Trump
En contrepartie de ces nombreux investissements pour accueillir la Coupe du monde 2026, les villes américaines espèrent connaître un boom économique pendant toute la durée de la compétition disputée du 11 juin au 19 juillet 2026.
Si le Mondial sera organisé avec le Canada et le Mexique, ce sont bien les Etats-Unis qui accueilleront la majorité des rencontres et tous les matchs à partir des quarts de finale.
La question de la sécurisation des stades et des villes hôtes constituera un enjeu majeur pour les organisateurs qui comptent sur les pouvoirs publics pour les soutenir. Adoptée ce mardi au Sénat, la loi budgétaire soutenue par Donald Trump doit encore être votée par la Chambre des représentants puis ratifiée par le président américain.