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Coupe du monde: Le Graët n'a pas eu le droit d'entrer dans l'hôtel des Bleus

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Présent en conférence de presse ce lundi à Istra (Russie), Didier Deschamps a livré une anecdote qui en dit long sur le dispositif de sécurité mis en place pendant la Coupe du monde en Russie.

Dans un pays comme la Russie, la sécurité est un enjeu majeur. Les autorités russes seront extrêmement pointilleuses en la matière pendant la Coupe du monde, qui débute ce jeudi 14 juin.

L’encadrement de l'équipe de France a pu le constater, pas plus tard que ce lundi matin au camp de base d’Istra, petit ville de l’oblast de Moscou, située à une cinquantaine de kilomètres de la capitale moscovite. 

"On a besoin de tranquillité, mais je ne veux surtout pas un style bunker", a assuré Didier Deschamps, ce lundi en conférence de presse. Malheureusement, il ne devrait pas trop avoir le choix.

"Des règles de sécurité très élevées"

"On est soumis à des règles de sécurité très élevées, a-t-il reconnu dans la foulée. Je vais vous donner un exemple: même notre président (Noël Le Graët), qui devait sortir, n'a pas pu re-rentrer. Il avait sa carte, mais "non, c'est non". On espère qu'ils vont assouplir ces règles."

Face aux défis du terrorisme et du hooliganisme, la Russie veut réussir sa Coupe du monde. Pour ce faire, les standards en matière de sécurité seront très élevés.

QM avec Saber Desfarges en Russie