Deschamps : « Sur le papier, on a des chances »

Didier Deschamps - -
Didier, quel est votre sentiment après ce tirage au sort ?
C’est toujours difficile de commenter un tirage. Vu les nations présentes, on aurait pu avoir un tirage plus compliqué. On a nos amis et voisins suisses. Même si le Honduras est en Amérique centrale, ça se rapproche plus d’un football sud-américain, et puis il y a l’Equateur. On rentre en compétition le 15 juin, ça nous permet d’avoir quelques jours de préparation en plus. Et on sera épargné par les fortes températures car on joue dans des stades proches de notre camp de base (Ribeirao Preto, ndlr). C’est une bonne chose en termes de déplacement et de récupération.
Mais honnêtement, c'est un groupe à votre portée...
On a des possibilités. On peut avoir l’espoir et l’ambition de sortir de notre poule, mais pour ça il faut gagner les matchs. Et notamment le premier. Pour se placer idéalement dans une grande compétition, il faut gagner ce premier match contre le Honduras. Il faudra gagner celui-là avant de penser à jouer au Maracana contre la Suisse (ce sera en réalité contre l’Equateur, ndlr).
Vous êtes un des sélectionneurs les plus souriants ce vendredi...
J’étais très souriant en arrivant ici car c’est un privilège et une fierté d’être là. J’étais très content. J’aurais accepté un autre tirage aussi. Sur le papier, on a des chances de sortir des poules et de se qualifier pour les 8es de finale.
« Pour l'Equateur et le Honduras, on va plancher »
Considérez-vous la Suisse comme une grande nation du football mondial ?
C’est une équipe qui a largement dominé sa poule de qualification. Ces deux dernières années, elle reste sur de très bons résultats et c’est pour ça qu’elle est tête de série aujourd’hui. Ils ont des joueurs qui jouent dans de grands clubs européens donc oui, c’est la nation la plus forte du groupe. Mais je ne vous cache pas que pour l’Equateur et le Honduras, on va plancher avec le staff pour avoir le maximum d’informations car ce sont des équipes qu’on a peu l’habitude de suivre ou de voir à la télévision.
Allez-vous maintenir votre camp de base à Ribeirao Preto ?
On l’avait décidé de toute façon. J’ai parlé avec beaucoup de collègues sélectionneurs et ce n’est pas facile de choisir un camp de base. On avait pris les devants en y allant un an à l’avance. J’avais repéré le site lors de la tournée en juin. Le site est très bien. Comme toutes les équipes, si on avait eu à se déplacer dans le Nord, à Recife, Belo Horizonte ou Manaus, ça aurait été plus compliqué. A ce niveau-là, c’est plutôt un très bon choix.
Eviter les régions à forte chaleur était-il primordial ?
Oui car il peut faire plus de 40 degrés, un taux d’humidité élevé et un fuseau horaire différent. On a nos horaires de matchs qui vont convenir à nos supporters car on jouera deux matchs à 21h, heure française, et un autre à 22h. C’est bien, on aura du monde devant la télé pour nous soutenir.
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