Finale de la Coupe du monde: Pourquoi le troisième but de l'Argentine aurait pu être refusé

Lionel Messi qui célèbre avec l'Argentine en finale de Coupe du monde 2022 - ICON Sport
L'arbitre, monsieur Marciniak, n'aurait sans doute pas pris le risque d'invalider le but de Messi à la 108e minute d'une finale légendaire, et pourtant il aurait dû le faire. On vous explique pourquoi: l'action se passe au début de la seconde periode des prolongations, dans une contre attaque rapide, avec Messi à la baguette, l'Argentine s'enfonce dans la défense bleue complètement dépassée. Lautaro Martinez tire à bout portant, Lloris ne peut que repousser... dans les pieds de Messi qui allume. Jules Koundé repousse la balle mais il est déjà à l'intérieur de la cage, le but est validé, l'Argentine, se croit une nouvelle fois à l'abri.
Des Argentins au mauvais endroit au mauvais moment
Sauf que au vu des images, la VAR aurait pu (et même du, si l'on en croit les lois du jeu) invalider ce troisième but puisqu'après la frappe de Lautaro Martinez, et donc au moment où Messi reprend le ballon, de nombreux remplaçants argentins, pris par l'émotion, sont rentrés sur la pelouse.
Or, la loi 3 (alinea 9) des lois du football est très claire: "Si, après qu’un but est marqué, l’arbitre se rend compte avant la reprise du jeu qu’une personne supplémentaire était sur le terrain au moment où le but a été marqué : • l’arbitre doit refuser le but si la personne supplémentaire était : • un joueur, un remplaçant, un joueur remplacé, un joueur exclu ou un officiel de l’équipe qui a marqué le but ; le jeu doit reprendre par un coup franc direct à l’endroit où se trouvait la personne supplémentaire"
Pas de quoi non plus crier au scandale pour les Bleus qui eux-même étaient largement rentrés sur la pelouse au moment où Randal Kolo Muani alignait Emi Martinez à la 123e minute, mais le gardien argentin réalisait la parade de cette Coupe du monde.