France-Pologne: Di Meco donne les clés pour se sortir du piège

Malgré un revers fâcheux contre la Tunisie (1-0), l’équipe de France abordera son huitième de finale face à la Pologne en favorite, dimanche (16h). C’est l’avis exprimé par Eric Di Meco, membre de la Dream Team RMC, ce jeudi dans Apolline Matin sur RMC. Pour lui, les Bleus ont plusieurs armes pour s’en sortir face à une équipe qui s’en remet principalement à deux individualités.
"La France n’est jamais aussi forte que face à une équipe qui joue"
"On connaît les forces et les faiblesses depuis le début de la compétition avec un grand gardien (Wojciech Szczesny, ndlr), un grand avant-centre (Robert Lewandowski) et malheureusement un peu le néant autour, explique l’ancien défenseur de l’OM. Hier soir (mercredi), l’équipe (la Pologne) avait décidé de défendre (face à l’Argentine). Est-il possible de défendre une heure et demie sans prendre de but face à l’Argentine? Pour moi, ce n’était pas possible. La vitesse de Mbappé, la touche technique de Griezmann, la vivacité de Dembélé vont faire des dégâts dans cette défense."
Cela ressemble-t-il tout de même au match piège? "Mais bien sûr!, prévient-il. L’équipe de France n’est jamais aussi forte que face à une équipe qui joue. La Pologne ne veut pas jouer et on peut avoir des problèmes parce qu’ils vont reculer le bloc. Ça peut être un match pas très plaisant mais je préfère rencontrer la Pologne que l’Argentine."
L'ancien défenseur de l'OM espère que les Bleus pourront compter sur tous leurs cadres après la prestation très décevante des remplaçants face à la Tunisie. "Il faut souhaiter que Didier ait son équipe jusqu’au bout parce que les remplaçants n’ont pas marqué de points hier soir, ajoute-t-il. Quand tu changes trop de joueurs, l’équipe ne tourne pas. Si tu mets un des joueurs d'hier soir dans l’équipe-type, il fait un gros match. Fofana avait fait un gros match contre l’Autriche (en septembre en Ligue des nations) et c’est pour ça qu’il a été sélectionné pour la Coupe du monde."
"Des garçons ont peu de possibilités de se montrer en équipe de France. On en reverra certains deux ou trois fois, puis plus jamais. Quand tu as la chance de porter ce maillot en Coupe du monde, le minimum syndical est de mettre de l’intensité. Je suis indulgent parce que j’ai connu tellement d’équipe-bis qui galérait alors que les joueurs avaient le niveau quand ils jouaient dans la grosse équipe."