"Quand ils sont entrés... Ghostbusters!" : Rami raconte la nuit épique et la bataille d'extincteurs après France-Argentine

Il n'a pas joué une minute dans ce Mondial 2018, mais Adil Rami est bien champion du monde. Et il a eu son importance dans la cohésion du groupe tricolore. De retour de Russie ce lundi, le défenseur est passé sur le plateau de TF1. Et il est revenu sur un épisode survenu durant l'épopée des Bleus, à Istra, leur camp de base.
"Mon casque, nu et j'ai joué à Fortnite"
Tout s'est passé dans la nuit suivant la victoire d'anthologie contre l'Argentine (4-3) en huitièmes de finale. Certaines versions ont été écrites, mais voici la vérité rétablie par Adil Rami. Une quinzaine de joueurs sont sortis au restaurant et sont rentrés vers 4 heures du matin. Euphoriques, certains se sont mis à chanter dans les couloirs.
"Moi, j'ai été fidèle à moi-même: mon casque, nu et j'ai joué à Fortnite dans ma chambre!", raconte le Marseillais. Les fêtards passaient de chambre en chambre au quatrième étage pour réveiller les autres, sauf celle de Didier Deschamps bien sûr. "Je sentais la tempête arriver vers moi... Dès qu'il y en avait un qui avait le malheur d'ouvrir sa porte, ils retournaient les lits", poursuit Rami.
"Quand ils sont entrés... Ghostbusters!"
Ce que les fêtards ignorent, c'est qu'Adil Rami a un extincteur dans sa chambre. "Sécurité! On ne sait jamais", explique-t-il, précisant quand même "sécurité contre les gamins". Alerté, le défenseur entrouvre sa porte ("J'avais remis mon slip entre-temps", précise-t-il). "Et là, il y a Benjamin Mendy qui bloque ma porte avec son pied. Et il lance: 'Les gars, venez, on va faire halla (le bazar, ndlr) dans la chambre d'Adil Rami!'."
Conséquence, Rami dégoupille l'extincteur. "Quand ils sont rentrés... Ghostbusters!", commente-t-il. Traduction: arrosage en règle des assaillants.
"Je me suis dit: je suis mort. J'étais dans la m..."
Problème, l'extincteur contenait une substance produisant une fumée immense. "C'était une chicha! Et encore, c'est gentil, c'était plutôt le Vélodrome! On ne se voyait même pas à un mètre dans les couloirs." Dans la confusion, les Bleus aveuglés chantent, dansent, se frappent involontairement. Mais la respiration devient difficile.
La sécurité de l'hôtel arrive et crie: "Sortez tous, c'est toxique!". Les alarmes s'enclenchent et tout le monde doit sortir de l'établissement. La police et les pompiers arrivent. "Je me suis dit: je suis mort. J'étais dans la m...", rigole Adil Rami, qui n'amusait alors pas vraiment son sélectionneur. Mais aucune mauvaise conséquence pour lui et pour les Bleus finalement. Et de bons souvenirs supplémentaires pour le jeune retraité international.