Coupe du monde féminine: "Il faut respecter le football", Hervé Renard met en garde les Bleues après la qualif

Les Bleues ont assuré l'essentiel mais Hervé Renard n'a pas spécialement apprécié la deuxième période face au Panama. Malgré une victoire (6-3) et la première place du groupe assurée, synonyme de qualification pour les huitièmes de finale, le sélectionneur de l'équipe de France féminine a estimé que ses joueuses avaient parfois "oublié" qu'un match de Coupe du monde "se respecte".
Tenue en échec (0-0) par la Jamaïque et victorieuse du Brésil (2-1), la France reste invaincue. "Le plus important c'est de terminer ce groupe à la première place. On s'aperçoit qu'il y a eu une énorme surprise ce soir (l'élimination du Brésil, NDLR), si on peut considérer ça comme une énorme surprise, a commenté Hervé Renard en conférence de presse. Cela montre que le niveau s'élève dans le football féminin, et qu'il faut dans chaque match être concentré, et ne pas se laisser aller comme on a pu le faire dans certaines période de ce match."
"Quand on a mis de l'efficacité, que l'on a joué simple, ça a été. Quand on a commencé à faire n'importe quoi, on est tombé dans la difficulté. Il faut respecter le football, mais félicitations pour le résultat et la première place", avait-il pointé un peu plus tôt sur France 2.
Eugénie Le Sommer et ses coéquipières connaîtront ce jeudi leur futur adversaire pour les huitièmes. Une certitude: il s'agira du deuxième du groupe H, ce qui offre encore trois possibilités: la Colombie, le Maroc et l'Allemagne. "Peu importe", a notamment répondu Vicki Becho, questionnée sur sa préférence.
"On est tombé dans la facilité"
En attendant, face au Panama, Hervé Renard a "ménagé un peu l'aspect athlétique pour beaucoup de joueuses". "Cueillies à froid" par un coup franc dès la deuxième minute, les Bleues ont rapidement réagi pour mener 4-1 à la pause. "La première période a été de très bonne facture. La deuxième, on ne l'a pas reprise par le bon bout, a nuancé Renard. Celles qui sont rentrées n'ont pas été comme elles auraient dû être. Le collectif s'est petit à petit effrité et on est tombé dans la facilité en oubliant qu'un match de Coupe du monde, cela se respecte et qu'à tout moment on peut liquéfier tous les acquis."
"On va se concentrer sur le fait qu'on a laissé beaucoup de joueuses au repos, a voulu positiver le technicien avant l'échéance qui attend l'équipe de France. Cela prouve que celles qui frappent à la porte pour être titulaires devront faire plus d'efforts que ce qu'elles ont montré ce soir." Le huitième de finale des Bleues aura lieu mardi prochain (13h), au Hindmarsh Stadium dans la banlieu d'Adélaïde.