
Deschamps : « Il n’y a pas à être inquiet »

Didier Deschamps - Crédits photo : nom de l'auteur / SOURCE
Didier Deschamps, êtes-vous inquiet du retard pris sur les chantiers des stades de la Coupe du monde ?
Non, il n’y a pas à être inquiet. C’est vrai qu’il y a quelques retards sur certains stades, mais je pense que la FIFA surveille ça de près et que tout sera à disposition pour toutes les équipes. Evidemment, ce sont des chantiers très importants, avec beaucoup de travaux. Ça peut arriver. Mais on n’a pas eu d’informations alarmantes par rapport aux retards dans ces quelques stades.
Comment se passe l'organisation du séjour de l'équipe de France ?
On se prépare, on planifie, on organise pour calculer un peu tout dans les moindres détails. La distance pour venir au Brésil est longue. Et le Brésil est un grand pays. Les déplacements sont plus importants. Nous, on ne sera pas touché par le problème de jouer au nord du Brésil avec des températures très élevées. Chaque Coupe du monde a sa spécificité. Là, le fait d’avoir des déplacements très importants, ce n’est jamais évident. Notamment pour la récupération.
Que représente pour vous le fait de jouer une Coupe du monde au Brésil ?
Il y a de l’envie, de l’excitation. La Coupe du monde, c’est la plus belle compétition qui puisse exister. Elle a lieu au Brésil, qui est reconnu comme la terre du football. Donc il y a un côté festif. On en est encore loin, mais ça va venir très vite. Là, c’est le dernier rendez-vous avant la préparation.
En souvenir de 1998, craignez-vous que les Brésiliens vous mettent un peu la pression ?
Il n’y a pas de pression. La pression, ce sont eux qui l’auront. C’est le pays organisateur. Et le peuple brésilien attend une victoire. On ne les aura pas comme adversaire dans les premiers matchs. Pour nous, il faudra d’abord être prêt le 15 juin contre le Honduras.
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