Deschamps : « Ribéry est attaché à l’équipe de France »

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Les déclarations de Franck Ribéry
« Il parle dans la langue allemande, il est en Allemagne, c’est traduit… Ça peut donner la sensation que je vais le défendre mais je n’en ai pas besoin. A partir du moment où je sais ce qu’a fait le Bayern Munich pour lui dans des périodes difficiles, ça me semble normal qu’il soit reconnaissant envers son club. Après, lorsqu’il est ici, il met de la joie et de la détermination sur le terrain. Je n’ai aucun doute sur l’attachement qu’il a pour le maillot de l’équipe de France. »
Le nul arraché en Espagne
« Il faut capitaliser par rapport à ce que l’on a réalisé en Espagne il y a un mois (1-1 en qualifications pour le Mondial 2014, ndlr). Les joueurs ont montré de la générosité, de l’enthousiasme et de la détermination face à une équipe qui reste la meilleure du monde. Il y a eu des émotions fortes et collectives qui m’ont fait plaisir à voir en tant que sélectionneur. On a tous vibré. Le groupe vit bien. Il y a vraiment l’envie de faire quelque chose. Je veux m’appuyer là-dessus. C’est pour ça que j’ai convoqué un groupe proche de celui qui était en Espagne. »
La forme d’Olivier Giroud
« Il a été décisif en Espagne. Sa joie par rapport à l’ensemble du groupe a été importante. Il joue plus avec Arsenal et il a retrouvé l’efficacité. C’est bien pour l’équipe de France. Comme chaque joueur, il a envie de commencer les matches. En tant que sélectionneur, ce qui m’intéresse, c’est que les joueurs qui rentrent en cours de jeu apportent quelque chose. Le temps qui est mis à leur disposition doit être optimisé. Pour un attaquant, c’est plus visible parce qu’il a l’occasion de marquer des buts. »
La situation d’Hugo Lloris
« Il a un rythme d’un match par semaine avec Tottenham, puisqu’il a joué trois fois depuis le déplacement en Espagne. Evidemment, il aspire à jouer plus. Ce n’est pas le cas pour le moment. Mais on ne parle pas de n’importe qui, surtout après la performance qu’il a réalisé en Espagne. En ce moment, il joue. Il n’est pas non plus resté trois semaines sans compétition. »
La patte de Cesare Prandelli
« Il s’est appuyé sur des joueurs cadres qui avaient un vécu international. Il y a de jeunes joueurs qui sont apparus, mais il a surtout modifié la philosophie de jeu de cette équipe. En général, les formations italiennes étaient plus concernées par le fait de bien défendre et de profiter de la moindre opportunité. Elles étaient très réalistes. Là, ça a surpris beaucoup d’observateurs pendant le dernier Euro de voir l’Italie aller de l’avant. Ils ont été récompensés en atteignant la finale, même si cette dernière s’est mal passée (défaite 4-0 face à l’Espagne). C’est tout de même un Euro positif pour eux. Ils ont encore une belle marge de progression. »
L’éclosion de Marco Verratti
« C’est un jeune joueur qui a une trajectoire fulgurante. Il a fait voir de très belles choses avec le PSG. Si on doit comparer, il n’est pas encore au niveau de Pirlo, mais il est beaucoup plus jeune (20 ans). Il a des qualités. Il faudra qu’il gomme certains petits défauts, peut-être certaines prises de risques par moments. Mais avec l’entraîneur qu’il a (Carlo Ancelotti, ndlr), je pense qu’on doit l’inciter à corriger ça. »