Di Meco : "Quand tu fais le bilan de la carrière d’Evra… respect"

Membre de la Dream Team RMC Sport, Eric Di Meco a apprécié l’interview exclusive accordée Patrice Evra à RMC Sport, ce lundi dans Luis Attaque. Il concède que les critiques à son encontre étaient, parfois, un peu excessives.

« C’est bien d’entendre Patrice Evra. On ne l’entend pas souvent et peut-être que le déficit d’image qu’il a eu vient de là. Et puis à chaque fois qu’il faisait une sortie… c’était souvent des sorties qui ne reflétaient pas sa personnalité. Ce garçon, que je suis particulièrement parce qu’il joue à un poste que j’ai bien connu, je ne l’ai pas toujours trouvé impérial en équipe de France. On a pu être critique avec ses performances sur le terrain.

Mais il y a une chose qu’il faut lui reconnaitre, c’est que quand tu fais le bilan de la carrière de ce garçon, il n’y a qu’un mot à dire : respect. Il a le plus beau palmarès du football français. Quand tu joues autant de temps à Manchester United, que tu joues à la Juve derrière et que tu fais une finale de Ligue des champions, respect. Tu commences à Monaco, tu fais une finale de Ligue des champions aussi… il n’y a rien à dire.

« Parfois on a été virulent avec lui. Pas toujours à juste titre »

Après, on est consultant. On critique ce qu’on voit sur le terrain. On a pu critiquer ses performances et elles étaient justifiées. Mais quand on voit la carrière du joueur, que l’on écoute l’interview du joueur, voire de l’homme, c’est vrai qu’il faut faire attention. Parfois, on a été virulent avec lui, pas toujours à juste titre.

Sans parler de fils de l’entraîneur, quand tu as une relation comme ça avec un entraîneur (Didier Deschamps), qu’il sait que quand il te met sur le terrain, il a un vrai relais, que tu vas appliquer les consignes et être constant, les petits jeunes, qui ne sont pas loin derrière lui, vont devoir attendre. C’est arrivé dans toutes les générations. Je ne pense pas que la concurrence soit loin derrière. Mais il y a une expérience particulière, un vécu particulier qui fait qu’il est encore sur le terrain. »

Eric Di Meco