RMC Sport

Droits à l'image en équipe de France: Deschamps explique son rôle de médiateur entre les joueurs et la FFF

placeholder video
En conférence de presse ce mercredi avant la réception de l'Autriche (jeudi, 20h45) en Ligue des nations, Raphaël Varane et Didier Deschamps ont été interrogés sur le sujet des droits à l'image. Si le défenseur de Manchester United soutient la position de Kylian Mbappé, le sélectionneur essaie de se positionner en médiateur entre toutes les parties.

Raphaël Varane soutient Kylian Mbappé dans l'affaire des droits à l'image en équipe de France. Ce lundi, l'attaquant des Bleus a menacé de boycotter la journée dédiée aux sponsors mardi, en raison d'un conflit. Le joueur du PSG a finalement eu gain de cause en quelques heures.

>> Equipe de France: les infos en direct

Dans un communiqué, la FFF "s'engage à réviser, dans les plus brefs délais, la convention inhérente aux droits à l'image qui la lie à ses joueurs en sélection". De facto, Kylian Mbappé a bien tenu ses engagements mardi. Passé en conférence de presse ce mercredi, Raphaël Varane a partagé sa vision des choses sur ce sujet: "Comme je vous avais dit au mois de mars, il y avait des discussions à avoir. C'est assez simple, en tant que groupe, collectivement, on veut faire respecter le droit d'image individuel de chaque joueur, a indiqué le défenseur de Manchester United. C'est une demande qui est simple, logique et légitime."

Deschamps souhaite que "tous les intérêts soient pris en compte"

"On veut simplement une mise à jour pour éviter les bugs à l'avenir sur ce sujet-là, a ajouté Raphaël Varane. Les discussions comme vous le savez ont bien avancé et j'espère que ce sera réglé le plus vite possible parce qu'on n'a pas envie de perdre de l'énergie là-dessus. Je pense que c'est le genre de chose, par rapport aux discussions qu'on a eu, qui avancent bien."

S'il fait face à une pénurie de blessés pour ce rassemblement de septembre, Didier Deschamps doit aussi composer avec cette affaire de droits à l'image, qui entoure l'environnement des Bleus. "Cela a toujours été de tout temps, même il y a très longtemps, il y a des échanges, des discussions, pour arriver à des accords communs ou les intérêts des uns et des autres sont pris en compte. De par ma position, je suis là pour que les joueurs, l'institution, les partenaires et tout le monde puissent trouver un terrain d'entente", a commenté le sélectionneur.

Quatrième de son groupe en Ligue des nations, la France ne peut plus espérer se qualifier pour le Final Four en juin prochain. A deux mois de la Coupe du monde au Qatar, les Bleus auront l'occasion de se rôder avec la réception de l'Autriche ce jeudi et un déplacement au Danemark dimanche.

GL avec Arthur Perrot et Jean Rességuié à Clairefontaine