France-Argentine: l'avertissement de Di Meco pour les Bleus, qui ne "doivent pas rentrer" dans le jeu des Argentins

Ne pas tomber dans le piège. Face aux Argentins dimanche, en finale de la Coupe du monde, les Français pourraient avoir les chevilles qui enflent et cela n'aura aucun rapport avec une quelconque prétention. C'est sous les coups potentiels des Argentins que celles-ci risquent de souffrir. Leandro Paredes, Rodrigo De Paul ou encore Nicolas Otamendi n'hésitent pas à aller dans le duel physique voire à mettre la semelle... et là il y a danger pour les Bleus. Si Lionel Messi s'y met, comme face aux Pays-Bas où il est apparu rugueux tout au long du match, les Français risquent de tomber dans un jeu qui n'est pas le leur.
"Je ne pense pas qu’on ait les armes pour répondre, prévient le membre de la Dream Team RMC Sport Eric Di Meco sur RMC. Je pense qu’il ne faut pas rentrer dans ce genre de duels avec eux. On ne pourra pas lutter."
Le match face au Maroc, les prémisses de ce qui attend les Bleus
"Les Marocains nous ont un petit peu préparé à cela, à un degré moindre. C’est le premier match un petit peu dur physiquement voire limite qu’on a joué depuis le début de la compétition, souligne Di Meco. L’occasion de rappeler qu’il n’y a eu que très peu de mauvais gestes dans cette Coupe du monde, seulement trois cartons rouges (quatre en réalité - Hennessey, Aboubakar, Dumfries et Cheddira -ndlr)."
C'est une situation qui a d'aileurs interpellé Eric Di Meco, étonné par l'énergie des Marocains après une telle épopée. "J’ai été surpris par l’intensité et l’impact mis par les Marocains qui avaient du jus. On s’est rendus compte qu’on pouvait être en difficulté, remarque notre consultant. Les Argentins c’est un niveau au-dessus parce qu’ils ont le vice qui va avec et des qualités. Ils ont tiré les leçons d’il y a quatre ans et vont gommer cela et essayer de nous faire péter un câble." Aux Français de rester concentrés, de développer leur football et de laisser aux Argentins les écarts de conduite qu'ils affectionnent parfois.