France-Argentine: sept mois après la finale, Deschamps se défend sur la séance de penalties fatale aux Bleus

"Vous savez combien de temps a duré le match avant les tirs au but? 143 minutes. Donc on n’a pas été présent une heure. Soixante minutes par rapport à 143…" Didier Deschamps n’a rien oublié de la finale de la Coupe du monde d’anthologie entre l’équipe de France et l’Argentine (3-3, 4 tab à 2), le 18 décembre à Doha. Si le sélectionneur tricolore avait senti arriver le triomphe de son équipe en Russie en 2018, son intuition n’était pas la même avant de défier l’équipe de Lionel Messi. "Je n’ai pas pensé la même chose, avoue-t-il sept mois plus tard sur RTL. Même si j’ai tout fait et les joueurs aussi, ça aurait pu sourire… Je ne suis pas fataliste mais je crois beaucoup au destin."
Entre un scenario renversant et une issue cruelle, le sélectionneur tricolore a dû composer avec une séance de penalties fatale après les ratés de Coman et Tchouaméni (Mbappé et Kolo Muani ont réussi leur penalty). Une séance très critiquée en France. Les Bleus ne sortent presque jamais gagnants de cet exercice que Didier Deschamps travaille peu à l’entraînement, arguant que la pression n’est pas semblable à celle d’un match.
"A part Hugo (Lloris) comme joueur expérimenté..."
"Je ne vais pas sortir le terme, comme d’habitude, de loterie, soupire-t-il aujourd'hui. Evidemment que les cinq qui tirent les penalties ne sont pas les cinq prévus au départ. Mais avec les sept changements que j’ai dû faire…" Et DD de poursuivre : "On me demande pourquoi ce ne sont pas les joueurs expérimentés qui ont tiré les penalties. A part Hugo (Lloris) comme joueur expérimenté dans les onze derniers… C’est toujours un moment particulier. Je ne peux pas dire que je l’appréciais quand j’étais joueur même s’il m’est arrivé de gagner des matchs et des titres aux penalties. Ça aurait pu basculer avant. C’est le destin, le football. Il faut l’accepter", conclut le sélectionneur.