Le Graët avait une solution radicale pour régler la grève à Knysna

Les fantômes de Knysna n’ont pas disparu. A l’image d’un After mouvementé mercredi soir sur RMC avec les révélations de William Gallas, la Coupe du monde 2010 catastrophique de l’équipe de France en Afrique du Sud fait encore parler. De Raymond Domenech aux mutins en passant par Nicolas Anelka, tout le monde a en pris pour son grade. Ce fut aussi le cas aussi de Jean-Pierre Escalettes, président de la FFF sans autorité, et dépassé par les événements.
"On était avec des cracks, qui étaient en fait des faux cracks"
Les joueurs de la FFF seraient-ils descendus du bus si Noël Le Graët avait été leur président en 2010 ? "On ne peut jamais réécrire l'histoire, mais je crois qu'ils avaient assez confiance en moi, a répondu le patron de la 3F dans un entretien au Télégramme. J'avais un certain poids aussi. Ça ne se serait pas passé de la même façon, en tout cas je ne crois pas. On était avec des cracks, qui étaient en fait des faux cracks, qui se sont tous gonflés la tête, parce que personne n'a tapé sur la table. Il aurait peut-être fallu en renvoyer deux-trois à la maison et ils auraient joué."