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Le Graët, lanceur de samba

Le Graët

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Si la France et le Brésil sont face à face ce mercredi au Stade de France, c’est en bonne partie grâce au travail dans l’ombre du vice-président de la FFF.

« C’est vraiment une belle affiche. Le Stade de France sera plein. Il l’est d’ailleurs depuis longtemps ». Evoquer le choc amical que vont se livrer la France et le Brésil, mercredi à Saint-Denis, inspire Noël Le Graët. Le vice-président de la FFF est en revanche moins bavard au moment d’évoquer les coulisses de ce match de gala. Un spectacle de rêve dont le président de l’En Avant Guingamp est le principal artisan.

Il y a deux ans, Le Graët confirmait son talent à manier les chiffres. C’est à cette époque que l’ancien maire (PS) de Guingamp négociait un contrat avec le géant équipementier Nike. Une opération à la portée du bonhomme, à la tête de huit entreprises agroalimentaires et avec près de 700 salariés sous sa coupe. L’heureux verdict finit par tomber sous la forme d’un bail de sept ans avec 42 millions d’euros dans l’escarcelle annuelle. « Le plus gros contrat du genre au monde », rappelle le dirigeant.

En guise de cadeau de bienvenue, la FFF va leur offrir un match de prestige : France-Brésil. Ou la rencontre entre les traditionnels porteurs de la marque (depuis 1996) et les nouveaux venus. L’opération communication est réussie. Mais pas seulement. Le Graët n’exclut pas le volet sportif. « Ce genre de matches constitue toujours un moyen pour l’équipe de France de revenir au plus haut niveau, estime-t-il. On est aujourd’hui trop bas au classement FIFA (19e, ndlr). Alors on se doit de gagner quelques matches amicaux, de nous qualifier aussi pour l’Euro 2012 et de réintégrer le Top 10 mondial. A terme, cela doit être notre objectif. Il ne sera pas réalisable tout de suite. On a tellement dégringolé au classement… mais cela doit être possible. » En ce sens, gagner contre le Brésil serait un signe fort.

A.D avec PYL