Le PSG furieux après la blessure d'Ousmane Dembélé lors d'Ukraine-France, le staff des Bleus dans le viseur

Une victoire mais des dégâts. L'équipe de France s'est imposée 2-0 contre l'Ukraine en Pologne ce vendredi, pour le début des éliminatoires de la Coupe du monde 2026. Un résultat satisfaisant grâce à des buts de Michael Olise et Kylian Mbappé mais qui ne saurait cacher une double contrariété: les blessures de Désiré Doué et Ousmane Dembélé. Ce qui ne plaît pas du tout au PSG.
Titulaire, Désiré Doué est sorti à la pause après un coup au mollet et boîtait d'ailleurs en quittant le stade. C'est son coéquipier parisien Ousmane Dembélé qui a pris sa place à la mi-temps. Une surprise pour celui qui était très incertain lundi, au moment du rassemblement à Clairefontaine. Le favori du prochain Ballon d'or avait cédé sa place lors de Toulouse-PSG samedi dernier, touché au niveau des ischios de la jambe gauche. Cette fois, c'est la cuisse droite qui a sifflé.
Le PSG ne voulait pas qu'il joue
Selon nos informations, le club parisien est furieux car il a prévenu le staff médical de l’équipe de France qu’il ne fallait pas faire jouer Ousmane Dembélé, et ce avant même le début du rassemblement. Etant donné l'état de fatigue du joueur, Paris estimait qu'il y avait un haut risque de blessure. Et que le staff des Bleus n’en a pas tenu compte.
Même à froid, après la rencontre, la colère ne redescend dans les hautes sphères du club parisien. Un sentiment d’ignorance de la part de la Fédération française de football prédomine. Une règle est rappelée avec insistance: lorsqu'un joueur est appelé, il est obligé d'aller en sélection. Cela vaut donc pour Ousmane Dembélé, malgré sa blessure contractée à Toulouse.
En conférence de presse, Didier Deschamps a justifié son choix, estimant que le joueur était apte: "Sinon je ne le fais pas rentrer! En plus c'est l'autre cuisse. Même s'il n'a pas ressenti un truc violent. C'est parce qu'il était dans de bonnes dispositions. Malheusement pour lui c'est arrivé, ça peut arriver à quelqu'un qui n'a rien avant. Mais si je le fais rentrer... autrement j'aurais fait rentrer un autre joueur. Mais de par ce qu'il pensait lui et la situation médicale, il n'y avait pas la moindre appréhension."
Le sélectionneur a toutefois sous-entendu que l'attaquant ne resterait sans doute pas avec les Bleus pour le match contre l'Islande.