Où en étaient les Bleus actuels lors de France-Bulgarie 1993 ?

L’équipe de France affronte la Bulgarie (20h45) ce vendredi en match de qualification pour la Coupe du monde 2018. Une rencontre qui rappelle forcément celle du 17 novembre 1993, que les Bleus avaient perdue (1-2) et qui les avait empêchés de disputer la Coupe du monde 1994. Un épisode marquant dont les hommes de Didier Deschamps n’ont quasiment aucun souvenir.

Ils commençaient le foot (ou presque)

« C'est assez lointain. J'avais 8 ans, on m'en a parlé ». En une phrase, Laurent Koscielny a bien résumé l’absence quasi-totale de souvenirs des joueurs de l’équipe de France actuelle pour le match de leurs aînés face à la Bulgarie, le 17 novembre 1993. Pourtant le défenseur d’Arsenal (31 ans) est l’un des plus anciens du groupe de Didier Deschamps. Lorsque Kostadinov a envoyé sa frappe sous la barre de Lama, « Kos » venait de signer sa première licence à Tulle, tout comme Hugo Lloris au CEDAC Nice. Yohan Cabaye (FC Tourcoing), Blaise Matuidi (US Fontenay), Kévin Gameiro (ES Marly-la-Ville), André-Pierre Gignac (ES Fos-sur-Mer) et Bacary Sagna (Sens), « l’ancien » des Bleus (33 ans), fréquentaient eux aussi leurs premiers vestiaires. Steve Mandanda n’avait quant à lui pas encore commencé le foot.

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Ils étaient tout juste nés

De leur berceau, ils ont peut-être entendu Thierry Rolland hurler sur la frappe de Kostadinov. Dans les 23 joueurs appelés par Didier Deschamps, cinq sont nés en 1993, tous avant ce fameux 17 novembre. Lucas Digne, Alphonse Areola, Raphaël Varane, Paul Pogba, Nabil Fékir sont donc tout excusés de ne pas se souvenir de cette triste soirée au Parc des Princes. Mais pour cette génération 1993, battre les Bulgares serait un joli clin d’œil.

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Ils n’avaient pas encore vu le jour

Pour eux, aucune chance de se souvenir de ce France-Bulgarie 1993. La raison est simple : ils n’étaient pas nés. Aymeric Laporte (1994), Presnel Kimpembe, Anthony Martial (1995) et Kingsley Coman (1996) n’avaient pas encore vu le jour. Alors non seulement ils n’ont pas de souvenirs du but de Kostadinov, mais ils ne doivent pas non plus se rappeler du moment où Didier Deschamps a soulevé la Coupe du monde, cinq ans plus tard. Une page se tourne.

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Alexandre Alain