Valbuena aurait eu "les boules" si les Bleus avaient gagné l'Euro 2016

Après André Villas-Boas et Marco Verratti, Mathieu Valbuena s'est confié en longueur dans "Comme Jamais", la nouvelle émission mensuelle de RMC Sport. Il a notamment confié ce mercredi avoir été tiraillé, lors de l'Euro 2016, entre son envie de voir les Bleus triompher et sa tristesse de manquer potentiellement un titre.

"L’équipe de France c’est derrière moi." Invité exceptionnel du troisième numéro de "Comme Jamais", diffusé ce mercredi soir sur RMC Sport, Mathieu Valbuena est revenu sur ses liens avec l’équipe de France. Depuis l’affaire de la sextape dont il a été victime, celui qui évolue aujourd’hui à l’Olympiacos n'a plus été appelé par Didier Deschamps. Sa 52e et dernière sélection remonte au 11 octobre 2015 lors d’un amical au Danemark.

"J’avais l’espoir de pouvoir revenir si tout simplement j’avais été bon par la suite. Avec Lyon ou au début avec Fenerbahçe. Mais j’ai pu vite comprendre que c’était mort. Il a fallu que je digère ça. Ça a mis du temps. Derrière il y a eu l’Euro, cette finale. Je ne te cache pas que s’ils avaient gagné, ça m’aurait un peu foutu les boules quand même", a-t-il confié.

"Ce n’est pas que je voulais qu’ils perdent, mais..."

Des propos qui rappellent ceux de Laurent Koscielny. Absent lors de la Coupe du monde en Russie pour cause de blessure, le défenseur central avec raconté avoir ressenti un sentiment étrange lors de la finale, partagé entre l’envie de voir ses coéquipiers triompher et la tristesse le poussant à souhaiter une défaite des Bleus.

"Je le comprends", a glissé Mathieu Valbuena dans "Comme Jamais", expliquant avoir ressenti la même chose durant l’Euro 2016. "Ce n’est pas que je voulais qu’ils perdent, mais je me serais dit "normalement j’aurais dû y être". J’aurais été content parce que j’ai encore des relations avec pas mal de joueurs, encore plus à l’Euro 2016. J’aurais vraiment été content pour eux parce qu’il y avait vraiment des bons gars. Mais ça m’aurait foutu les boules parce que quelque part j’y suis sans cette histoire", a-t-il reconnu, faisant référence à l'affaire de la sextape.

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