Escalettes : « Zidane a le droit de dire ce qu’il veut »

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Que vous inspirent les attaques de Zinedine Zidane ?
Pas de polémique, pas de commentaire. Les choses restent ce qu’elles sont, j’ai un grand respect pour les gens qui s’expriment et je leur donne le droit de dire ce qu’ils ont à dire. Ca ne me choque pas. On ne va pas lancer une polémique avec des joueurs du niveau et de l’importance de Zizou.
On laisse entendre que Zidane pourrait s’engager davantage dans la FFF. Qu’en pensez-vous ?
Lilian m’a dit : « J’accepte d’être candidat pour le conseil fédéral ». Si un jour Zizou suit la même route ou qu’il nous aide pour la promotion de cette culture bleue, de cet amour du maillot, moi je serai le plus heureux des hommes. Jusqu’à présent, Zidane s’était tenu à l’écart. S’il commence à s’intéresser à l’équipe de France et à la fédération, je dis bravo. Il y a beaucoup de choses qu’on fera passer plus facilement avec Zizou, c’est sûr. Dans le football de base en particulier, où il demeure une icône. Quand ces gens là passent un message, on les écoute beaucoup plus que quand un ancien petit joueur de promotion de ligue peut parler.
Donc, vous n’avez pas de problème avec les anciens de France 98 ?
Je suis allé chercher Lilian Thuram, j’ai aidé à ce que Boghossian soit là, je me félicite que des gens comme Didier Deschamps ou Laurent Blanc soient des entraîneurs diplômés de très haut niveau, je suis très heureux que des types comme Zizou s’intéressent à l’équipe de France et à la Fédération française de football. Tout ça c’est un plus.
La semaine passée, Michel Platini, président de l’UEFA, a violemment attaqué Arsène Wenger, trop « businessman » à son goût. Vous êtes d’accord avec lui ?
Je n’en pense rien du tout. Michel s’est exprimé. Il a reconnu après qu’il y était allé un peu fort. Il défend ses idées sur le véritable football par rapport au business. Si on reprend son discours d’intronisation, il reste fidèle à lui-même. Moi j’ai les meilleures relations avec Michel Platini et Arsène Wenger, je ne vais pas me mettre entre le marteau et l’enclume.
Comment analysez-vous le début de cette saison de Ligue 1, notamment en ce qui concerne les erreurs d’arbitrage?
Je pense qu’on en fait beaucoup trop sur l’arbitrage. En agissant ainsi, on déstabilise l’arbitrage, alors qu’il n’est pas plus mauvais qu’ailleurs, contrairement à ce que l’on peut raconter. Et ensuite, les matchs me semblent intéressants. Lyon fait un début de saison presque parfait, peut-être meilleur que les années précédentes. Bravo à Lyon, à Jean-Michel Aulas, à Claude Puel et son équipe. Et les autres, ça se bagarre. Bon, il ne faudrait pas que ça se bagarre toujours uniquement pour la seconde place, mais je pense qu’on est parti pour ça.
A titre personnel, le bon début de saison des Toulousains vous réjouit-il ?
C’est magnifique, ça me fait plaisir. Je suis du sud-ouest, j’ai beaucoup souffert l’année dernière. Et puis avec le TFC, le Stade toulousain, Toulouse voit la vie en rose. C’est normal pour la ville rose.